Hot! Post Script’ Art Dakar Trottoirs

Dakar Trottoirs

Le film d’Hubert Laba Ndao, Dakar Trottoirs  est sorti en décembre dernier. Le film a reçu de nombreuses critiques, quelles soient positives ou négatives. S’en est suivis un énorme tapage médiatique. On a pu retrouver dans la presse locale, différents articles concernant la production de Moctar Ndiouga Ba. Me concernant, j’ai raté la première, étant dans le même temps sur un tournage pour Caractère, l’agence de publicité. Je ne pourrais donc pas vous donner mon point de vue sur l’œuvre cinématographique. Cependant j’ai pu assister à la conférence de presse et voir quelques extraits du film. Je vais donc partager avec vous, les éléments que j’ai réunis concernant Dakar Trottoirs.

Institut Français 11h.

Devant l’entrée de l’institut je retrouve Aminata Sarr, amie et second rôle dans Dakar Trottoirs, la belle Mariette était là aux cotés de réalisateur Hubert Laba Ndao, du scénariste Abdoulaye Tall du producteur Moctar Ba et de quelques acteurs.

Après de longues salutations, l’équipe du film s’installait dans la salle de cinéma aux cotés du fleurons de la presse sénégalaise. J’étais assise à la gauche de Laure Malecot, qui représentait le magazine féminin, Actu’elle. La charmante chargée presse introduit l’équipe puis donna la parole au réalisateur. Hubert Laba Ndao présenta son long métrage avant de nous laisser découvrir la bande annonce. Après le visionnage de celle-ci, Mr Ndao remercia son équipe : « Grand merci à tous mes acteurs. Ce film a été le fruit d’un long parcourt. Nous avons cru à ce projet et nous sommes arrivés au bout…»

Dakar Trottoirs c’est trois ans de travail. Hubert Laba Ndao nous explique les difficultés que lui et son équipe ont rencontré, les ateliers qu’il avait mis en place pour former ces acteurs « non professionnels », choisis à l’issu d’un casting sauvage. Il a fallu impliquer les personnages, s’imprégner des scènes, de l’histoire, de la texture. Il fallait que les acteurs prennent possession de la ville. Issu du quartier populaire de Grand-Dakar. Hubert Laba Ndao a très tôt côtoyé cette ambiance, cet autre visage que peut avoir Dakar, la Nuit. « La faune nocturne, ou grâce et violence se côtoient, ou rêve et cauchemars sont permis. » La Jeunesse urbaine présente dans le film est similaire à la jeunesse du monde entier. Dakar Trottoirs, c’est aussi une histoire d’amour dans un milieu déstructuré. « Mais c’est avant tout un film heureux. » Les personnages évoluent dans un quartier où chacun essaye de tirer le meilleur de lui-même.

Après plusieurs minutes de présentation, le réalisateur laisse la parole au producteur Moctar Ba. « On a essayé de faire du cinéma. Le cinéma qu’on fait doit représenter le Sénégal à travers le monde. » Il remercie les médias, pour leurs présences dans cette étape importante du film, sa présentation. Pour Moctar Ba, Dakar Trottoirs c’est un film choral. « Du chauffeur au réalisateur, tous ont été impliques dans cette production. » Moctar Ba remercie également l’ensemble de l’équipe, ainsi que les partenaires et ceux qui ont accepté de financer le film, le Centre National du Cinéma Marocain, l’Union Européenne et la Coopération Suisse.

Moctar Ba souligne ensuite les difficultés de production qu’ils ont pu rencontrer Dakar Trottoirs. « Certains disaient que le projet n’était pas asses exotique… » Mr Ba et ces camarades avaient envie de montrer une image plus moderne du Sénégal et de l’Afrique plus globalement, une vision loin des stéréotypes sur l’Afrique, appréciés par certain au Nord… « L’Afrique c’est autre chose, on continue à nous prendre pour des billes, mais nous ne sommes pas des billes. »

Dakar Trottoirs a tout de même couté 750.000 euros, c’est à dire 500 millions de fcfa. Mais selon les dires du producteur, Moctar Ba, c’est peu comme budget pour un long métrage. Le producteur continue son allocation et remercie maintenant le ministère de la culture et du patrimoine. L’Institut Français, Air France et Eric Ebouaney. Il ajouta que le plus dure restait à venir. Le film entre maintenant dans la phase de commercialisation ou il fallait négocier l’exploitation et la distribution.
« Dakar Trottoirs est un film universel qui peut s’exporter. » Il souligne également le long travail d’écriture qui ne dura pas moins d’une dizaine d’année…

Sur ces mots, je quittais la salle,  appelé vers d’autres aventures culturelles..

Je joins à cette note, le synopsis du Film :

Le synopsis :

Dakar Trottoirs c’est l’histoire d’un amour singulier entre Siirou ( Charles Correa) et Salla ( Prudence Maidou) , tous deux charriant un passé non moins singulier d’enfants des rues, portés par leurs rêves d’adolescents et confrontés aux dures réalités que vit une certaine jeunesse urbaine d’aujourd’hui, sur les « trottoirs » de Dakar.

Le film met en scène un groupe d’adolescents sans famille, libres mais marginaux, et qui avec l’entrée dans l’âge adulte se retrouvent confrontés à de nouveaux rêves et de nouveaux projets.

Siirou qui se veut protecteur du groupe a un rêve modeste d’une vie tranquille auprès de la belle Salla à laquelle il voue une passion sans limites.

Salla, quant à elle est entrain de devenir une femme et porte des ambitions et des rêves légitimes.

Un policier corrompu, un riche avocat, entrent en scène et vont bouleverser le quotidien tranquille du « squat » dans lequel vivent nos personnages.

L’éclatement est inéluctable, mais Siirou et Salla, par la force de leurs caractères et leur foi dans la vie, vont chacun à sa manière tenter de reconstruire « la famille ». Drame !

DAKAR STREET LIFE is a story about a peculiar love relationship between SIIROU and SALLA, both carrying along traumas from their childhoods as homeless children. Their dreams as adolescents are the only positive motivation in their lives in the realm of the Tough reality of the urban space. The film shows the life of a group of homeless youth, on the fringes of society that redefine their dreams and aims as they are about to embark on the journey of adulthood. SIIROU the leader of the gang dreams of simple life nest to his beloved SALLA who means the world to him. Salla on the verge of womanhood has understandable higher ambitions. A corrupt cop, a wealthy lawyer come in the picture and will change their lives and bring confusion in the squat they live in. Only SIIROU and SALLA will be spared. Their faith in life, their personalities, will keep their will to live and reconnect the family. Tragedy!

 

À lire: Article parut dans Actu’elle Magazine

Retrouver bientôt Hubert Laba Ndao sur la plateforme culturelle.

en attendant voici la page facebook du flm: https://www.facebook.com/DakarTrottoirs

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