Hot! Amadou Amath Mbaye & Dachicart

Amadou Amath Mbaye & Dachicart

J’ai rencontré Amath, il y’a quelques années de çà, chez l’artiste Anta Germaine Gaye. Amath était jeune à l’époque, il finissait le lycée. Aujourd’hui, c’est un jeune entrepreneur qui se présente à moi. En effet Amath est à l’initiative de la plateforme de E-Commerce, Dachicart, un concept de « Magasin-Galerie », spécialisé dans les produits d’art et d’artisanat. Une belle innovation pour le marché de l’art sénégalais. Depuis le jardin de la Boite à Idée, Amadou Amath Mbaye se raconte et m’éclaire sur son projet ambitieux.

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Qui es-tu ?

«  Je m’appelle Amadou Amath Mbaye, j’ai 22 ans. Je suis étudiant en Master en International Management et je suis aussi entrepreneur. J’ai été inspiré par ma maman, Anta Germaine Gaye, qui une artiste qui évolue dans l’art plastique. Depuis que je suis tout jeune, je croise des artistes à la maison. Je vis dans une œuvre d’art (Rire). »

Comment t’es venu ce concept ?

« Quand j’étais plus jeune je n’aimais pas cet environnement. Ma maison était trop différente de celles de mes copains de classes. En fait, je ne comprenais pas. Avec le temps, mon état d’esprit à changer et depuis un peu plus de deux ans,  je suis devenu un vrai passionné d’art.

J’ai très vite remarqué que la plus part des artistes qui viennent à la maison, ne vivent pas de leur art. J’ai donc eu l’idée de monter Dachicart. Une plateforme de E-Commerce, qui permet aux artistes de vendre leurs œuvres partout à travers le monde. Les œuvres que nous exposons et proposons à la vente sont des produits issu de l’art et de l’artisanat. »

Dachicart

« La plateforme est très jeune, nous l’avons lancé le 02 Mai 2016, à la veille du lancement de la Biennale Dakart2016. Pour l’instant nous avons 4 artistes sénégalais qui vendent leurs œuvres en ligne. Nous avons l’ambition d’ajouter d’autres artistes sénégalais et par la suite, nous voudrions ouvrir à toute l’Afrique. On aimerait représenter ce qui se fait aujourd’hui sur le continent.

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Le Processus

« Nous travaillons avec une agence de photographie, nommé Lens on Life. Quand on arrive chez l’artiste, il choisit les œuvres qu’il veut exposer, ensuite le photographe envoyé par l’agence réalise pour un catalogue pour la plateforme Dachicart. Chaque artiste a donc son catalogue on line. Enfin, Anta Germaine Gaye et Laurence Marechal, nous conseillent  dans le choix des œuvres à exposer. Elles ont un rôle de curateur pour la plateforme.

Nous accédons au publique grâce aux réseaux sociaux, mais aussi grâce à la visibilité que nos partenaires nous offres. Nous exploitons aussi nos réseaux. Sur l’international, les clients payent par carte bancaire. Ça fonctionne comme sur n’importe quel site de vente en ligne. Si les clients sont au Sénégal, ils ont la possibilité de payer à la livraison. Nous travaillons avec EMS, le service privé de la poste. Ils nous permettent de livrer dans les 72h. Le cout de livraison est un peu plus cher. Sinon nous travaillons avec le système postal classique, mais les délais de livraison sont plus importants. Dans un avenir proche, nous comptons aussi faire appel à des services de livraison existants au Sénégal, comme Indilma ou Tex Courrier. »

Quel était l’enjeu en tant que jeune entrepreneur ?

«  Ce n’était pas facile, ça fait plusieurs années, que je réfléchis ce projet. J’ai eu cette idée, il y’a trois ans mais à l’époque, je n’étais pas sure de moi.  J’ai été dans une Business-School et il y’a eu un concours Entrepreneurship is Great. On a gagné ce concours. Cela nous a permis de formaliser les choses. C’est à ce moment-là que tout à commencer. On s’est lancé sous le label Made in Sénégal mais on a changé en cours de route. Nous avons appris de nos erreurs et on continue d’apprendre beaucoup de chose. C’est très intéressant.

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Un conseil à donner pour ceux qui veulent entreprendre ?

« Je pense que c’est ce qu’il y’a à faire. Il y’a beaucoup d’opportunités au Sénégal. II y’a tout à créer. C’est une opportunité d’entreprendre et faire des choses. Il faut y croire ! J’ai été salarié et je me suis dit non, je dois développer mon projet. Si vraiment tu crois en tes rêves, en ton projet, il ne faut pas arrêter. Il faut se battre. »

Si tu étais un objet d’art, lequel serais-tu ?

« Un tableau, n’importe lequel. Pour pouvoir assister à des scènes ou à des choses, qu’en réalité, je ne pourrais pas voir. Un genre d’observateur silencieux. Les objets d’art, s’ils avaient une âme, ils pourraient témoigner de beaucoup de chose. »

Un mot de la fin ?

« Pour les artistes qui ont envies de se faire voir à l’international, ils sont les bienvenues sur notre plateforme. Merci à tous les gens qui nous ont soutenus jusque-là.

Page Facebook

Instagram : dachicart

Site DachiCart

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