Hot! Les Rencontres du Yali – Entrepreneurs Culturels

Les Rencontres du Yali – Entrepreneurs Culturels

Je recevais il y’a quelques jours, au cœur de la Boite à Idée, un groupe d’entrepreneurs culturels, venus à Dakar dans le cadre du Yali.  « Nous sommes différents pays représentés de l’Afrique. Nous sommes regroupés pour le Yali, le programme de formation en Leader Ship sur la région Afrique de L’ouest et Afrique Centrale. Nous avons postulé pour différents projets. A notre arrivée, le Yali nous a regroupés par secteur d’activité et nous (ce groupe de six entrepreneurs) représentons les acteurs de la Culture. » Introduit Raïssa

 

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Raïssa : « Je suis Raïssa de formation communicante mais très passionnée par le cinéma. J’ai basculé naturellement dans cette industrie. J’ai une petite structure qui s’appelle Queens Production. On travail en partenariat avec plusieurs structures. On a nos actifs trois courts métrages de fiction et actuellement nous produisons une série télévisée. Je viens du Tchad, le cinéma n’est pas très connu là-bas, mais on essaye de le faire vivre parce que nous sommes passionnés par çà et on se bat pour ca… »

Contact : queensprod3@gmail.com . Site : www.queensprod.com

Abdellahi Dia: « Je viens de la Mauritanie, moi aussi je suis un passionné de cinéma. Je suis réalisateur et documentaliste. Je fais un master en réalisation documentaire à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis en 2016. J’ai quatre films à mon actif. J’aspire à ouvrir une boite de production. Le cinéma n’est pas développé en Mauritanie. Je suis là, à Dakar, dans le cadre du Yali pour voir dans quelles mesures je pourrais monter ma boite de production. Je suis aussi dans le réseau Afrikadoc. J’ai un projet de film en court et mon producteur est sénégalais. »

Ali : «  Moi c’est Ali, j’ai un parcourt un peu particulier. Parce que je suis du monde ONG Coopération et Développement en termes d’expérience. Je suis venue dans le Yali pour un projet de génération de contenu d’origine africaine sur les nouveaux supports digitaux. Par exemple, des contes illustrés interactif, qui se basent sur la tradition orale, en langues hassanien, wolof, poulakh, soninké. Ca peut être des applications culturelles, des jeux. L’idée c’est de développer sur la Mauritanie et d’ensuite d’ouvrir sur l’international. »

 

 

Kevin : «  Merci de nous recevoir, moi c’est Kevin, plus connu sous le nom Awax. Je suis musicologue et musicien. Depuis 2008 j’ai monté une école de musique à Libreville, Awax Music School. On fait des masters classes, des cours, des conférences. On est agréé par l’état. C’est la seule école de musique du Gabon. On organise des sorties pédagogiques et on s’arrange pour que les élèves participent au concert gratuitement.  On propose un programme classique et traditionnel. On veut avoir des musiciens qui connaissent les normes et pratiquent beaucoup les instruments. Je suis dans le programme du Yali parce que je voulais rencontrer d’autres entrepreneurs et découvrir l’industrie musicale sénégalaise et inviter des artistes à venir jouer au Gabon. »

Contact : awaxmusics@gmail.com Site http://www.awaxmusicschool.com/  Sur Facebook

Faichal Sankara : «  Moi depuis tout petit j’ai été piqué par la fièvre de la musique. Adolescent, j’ai commencé le Rap dans les années 2000. On suivait les grands frères. En 2011, j’ai fait un titre en featuring avec un frère à moi. La chanson parlait des évènements que nous avons connus au niveau du Burkina. Elle a eu un beau succès. En 2013, j’ai bénéficié d’un fond du ministère de la culture pour enregistrer un album. J’ai enregistré un dix titres. Mais je ne l’ai jamais sortie, je me suis rendu compte qu’il me restait des choses à apprendre. Je ne savais pas joué d’un instrument, je ne savais pas lire le solfège.  J’ai décidé d’étudier, de me former. J’ai étudié le droit et je suis passionné par l’entreprenariat. Aujourd’hui, j’ai décidé de monter une entreprise culturelle d’où ma présence au Yali. Une plateforme numérique de vente de produit culturel, la musique, le cinéma, les objets d’art etc. Je me bats pour mettre en place ce projet et c’est très difficile dans le contexte burkinabais. »

Contact : faynet@gmail.com

 

 

 

 

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