Hot! Jean Pierre Senghor Emily présente Jam Ak Salaam

Jean Pierre Senghor Emily;

Le Maitre d’œuvre du projet Jam Ak Salam.

 

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J’ai rencontré Jean-Pierre Senghor il y’a bien trois ans maintenant au Dadjé, petite salle de concert, située rue Jules Ferry. Cette salle n’existe plus aujourd’hui. Un matin de Décembre, Jean-Pierre me retrouve au cœur de la Boite à Idée, pour me présenter son nouveau projet musicale, Jam Ak Salam. Autour d’un café, nous discutons de son parcourt ainsi que de la conception de cet album de 16 titres enregistré et mixé au studio Djidjack Music.

 

« Jean-Pierre Senghor Emily est musicien (pianiste et clavier), arrangeur et compositeur. Il commence la musique enfant. Il a 6 ans quand il apprend le violon. Quelques années plus tard, il choisit le piano et à l’âge de 17 ans, il monte son premier groupe à Dakar, le « Bataaxal », avec Ibou Bâ, Oumar Sow et Pape Dieng. Le Bataaxal proposait une musique entrainante, mêlant rythmes traditionnels africains et harmonies pop-rock et jazz. Après son bac, Jean-Pierre quitte le Sénégal pour faire ces études supérieures au Brésil. Là-bas, il monte un groupe : le « Obina Shok ». Très vite, le groupe se fait remarquer. Leur musique afro-pop est perçue comme une petite révolution musicale dans un pays où l’africanité ne s’est pas encore affirmée dans l’industrie musicale. Le groupe se fait signer par la maison de disque multinationale RCA (BMG Ariola) qui, avec la production de deux albums, suscitera l’intérêt de grands noms de la musique brésilienne comme Gilberto Gil et Gal Costa qui contribueront dans leurs albums. Le groupe Obina- Shok finit par se séparer trois ans plus tard.

Jean-Pierre développe par la suite une carrière de clavier, arrangeur et compositeur. Il compose avec Gilberto Gil, notamment le titre à succès « Afrikaner Brother Bound », collabore avec des maisons de disques basées au Brésil tels que Sony Music, BMG Ariola, EMI Odeon, Warner Music, Polygram pour des artistes de renom comme Lulu Santos, Jorge Vircilio, Cabeca de Nego, Ras Bernardo ou encore Leo Maia. Jean-Pierre accompagne aussi en tournée mondiale la star brésilienne Marisa Monte et le groupe de reggae plusieurs fois disque d’or Cidade Negra.

 

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Plus tard il produit son premier album entre Rio de Janeiro et Londres pour l’artiste anglo-nigériane Sylvia Tella, et s’offre la participation des talents comme Mad Professor, Sly and Robbie, qui sont encore aujourd’hui des noms mythiques de la scène reggae et dub internationale.

Après 25 ans de carrière sur la scène internationale, Jean-Pierre décide de rentrer au Sénégal. Nous sommes en 2009. Il installe à Ngor, son studio de production musicale Djidjack Music et se positionne comme producteur musical. Il produit aujourd’hui un album de 16 titres, JAM AK SALAM, qui réunit son expérience de musicien-arrangeur compositeur, et qui, sur l’idée originale de la rencontre de genres et d’origines, se veut universel et comme une véritable présentation de ce qu’il désire apporter au monde musical depuis son pays d’origine. Il nous livre ainsi son engagement pour l’émergence d’une véritable industrie musicale au Sénégal.

Quel est ton meilleur souvenir (scène, production, ou collaboration)?

 » Sans doute ma collaboration avec Gilgerto Gil car j’ai beaucoup appris musicalement et humainement. C’est un homme d’une culture extraordinaire qui a aussi une grande spiritualité. »

Un conseil pour les artistes de la nouvelle génération?

 » Mon conseil : La musique est une chose très sérieuses qui demande beaucoup de travail, et de don de soi « ne prenez pas les raccourcis » …. c’est 20% d’inspiration et  80% de transpiration !!!  »

Ton top 5 ?

« Back on The Block (quincy jones) , Super Natural ( carlos santana) , Imagine Project ( Herbie Hancock) , Natual Mystic ( Bob Marley ) , Malisadio ( Sory Kandia )

Quel est le morceau qui te définit le mieux?

Desert Storm (Jean-Pierre Senghor).

 

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Jam Ak Salam.

Jam Ak Salam réunit des artistes et des styles musicaux d’univers différents qui, le temps de cette rencontre, dialoguent entre eux ou se révèlent sur des territoires qui leurs sont parfois inhabituels. JPSE nous livre ainsi un album de 16 titres aux sonorités nouvelles, déniche pour nous des talents en devenir aux côtés de talents plus confirmés, et prouve, en ouvrant de nouvelles voies musicales, l’universalité de la musique sénégalaise et plus largement africaine lorsque celles-ci s’inscrivent dans une nécessaire modernité et contemporanéité ouvertes sur le Monde.

De l’expression des salutations  » Jam ak Salam » naît un jeu de mots qui offre le titre à un album plein de sens: car Jam (jam-session) dans le jargon des musiciens signifie rencontre, partage musical improvisé. Salam, la paix, car dans cet exercice stimulant de créativité, métissage et mixité, nous avons fait tomber les frontières et éclater les  » niches » musicales avec harmonie.

De l’envolée lyrique d’un Ameth Maal sur un rap engagé de Nix au mbalax sérère de Oussou Ndiol, en passant par un afro-pop rock destiné à éveiller les consciences sénégalaises, un pont musical entre l’Afrique Centrale et le Brésil, un électro afro-dance, un reggae one drop puissant de Bass Kebe, ou encore l’interprétation singulière de standards brésiliens et sénégalais… l’Album JAM AK SALAM arrive sur le marché comme une contribution à la valorisation et à la structuration nécessaires de tout un bouillonnement artistique musical. »

 

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Chaîne Youtube Djidjackmusic:

https://www.youtube.com/user/Djidjackmusic221

EPK /Making of 

Jam ak Salaam EPK (Making Off) / SENEGAL

Le site :

https://djidjackmusic.wordpress.com/

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