Hot! MArcel Xavier Sène

Marcel Xavier Sène

 

Marcel est passionné d’art, autodidacte, il devient L’homme aux allumettes et présente son travail au Jaaref au point e. Je le rencontre dans ce lieu qui m’était inconnu jusqu’alors. Restaurant, bar jazzy à ces heures, galerie d’art à d’autres, le Jaaref accueille les œuvres de Marcel depuis deux semaines maintenant.

« Je suis un bayefall de l’art, de la culture en générale. »

L’artiste est à la fois peintre dans sa manière d’utiliser les pigments, les jeux de lumière et les coupes d’allumettes ; mais aussi sculpteur dans sa façon de travailler la matière, et de lui donner une deuxième vie.

Marcel a toujours aimé et voulu faire de l’art. Ces parents originaires de Rufisque, étaient foncièrement contre. Marcel se résigne et poursuivit une autre voie professionnelle. L’art reste une passion qu’il partage avec des amis. C’est en1992, qu’il fonde avec des amis « MADorganisation », un groupe d’organisateur de spectacle.  Peu de temps après, il part en guinée avec un cousin et ils montent des affaires. Ce départ est pour lui un exil nécessaire. Il y reste huit ans.  À son retour il se consacre entièrement à sa passion.

«  C’est mon choix, et je l’ai imposé à tout le monde… Je serais uniquement artiste. C’est un bon qu’on ne peut se permettre d’abandonné. »

Il touche à différent matériaux. Mais laisse tous tomber pendant 6 ans. Il se remet au travail à condition d’utiliser une nouvelle technique, et de nouvelles matières.

Marcel constate la différence de couleur des brins d’allumettes. Et cela déclenche un travail de recherche autour de l’allumette. Travail sur les teintes…l’épaisseur et les formes.  Marcel se refuse à utiliser peintures, pigments ou autres matériaux d’arts plastiques.

« Il faut plonger pour savoir si on sait nager ou pas. » il se lance ainsi dans un long travail de création.

Depuis1988, Marcel cherche un collègue, un artiste qui travaillerait comme lui, avec des allumettes. Mais il n’en connait pas. C’est quelque chose de rare. Au Sénégal, Marcel est le seul à travailler autour de ça.

Marcel rencontre des difficultés, notamment, le Problème d’électricité. Marcel Travail le plus souvent la nuit. Comment créer dans le noir ? Ce problème est récurant au Sénégal. D’ailleurs c’est un sujet qui a déclenché émeutes et manifestations durant les derniers jours. J’interroge alors Marcel sur ces opinions politiques. « Je n’adhère à aucun partie. Ces gens-là je ne l’ai crois pas. » Marcel croit un homme : Ibrahima fall. « C’est quelqu’un qui a toujours suivis ce qui se passe dans ce pays. » Professeur de droit internationale et doyen de la faculté de droit. Il a également été ministre des affaires étrangères sous Diouf. Selon marcel, Ibrahima Fall peut-être le candidat du consentius. Marcel croit en lui. Il souhaite avoir un « président de transition qui stabilise pays », qui remette en marche les institutions, qu’on réorganise des élections et que le plus compétant gagne.  Leur erreur c’est ça : ils ne disent pas la vérité aujourd’hui. L’opposition ne fait que critiquer et dénoncer. Ils n’apportent aucune solution. Je ne sais pas pour qui je voterais en 2012, mais selon Marcel Ibrahima Fall reste le plus honnête.

La discussion se poursuit autour de la culture et de l’art. Marcel me propose un séjour à Rufisque dans sa maison familiale, pour finaliser cette discussion et assister à la confection, et à la création d’une toile. Le rendez-vous et donc pris. Encore merci Marcel et à très vite à Rufisque…

 

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