Salif Traore
Salif Traore
Qui es-tu? Et comment te définis-tu (artistiquement)?
« Je suis Seibany Salif Traore, un artiste africain. Je suis danseur-chorégraphe et fondateur DA de lasso BBA. Je travaille aussi dans l’audiovisuel. Je me définis comme l’un des Messies de la danse urbaine en Afrique. »
Depuis quand pratiques tu ton art? Que représente- t- il pour toi?
« Je pratique la danse depuis mon jeune âge. Mais d’un point de vue professionnel, ça fait 12 ans que j’y suis. Mon art c’est mon identité, ma personnalité, mes origines, ma connexion avec le créateur (DIEU), mon moyen de communiquer avec le visuel et le corps. »
Sur quoi travailles-tu en ce moment?
« Je travaille actuellement sur des réalisations de clip, reportage et sur le projet de la coupe d’Afrique de danse urbaine pour 2015. »
Quels sont tes projets pour l’année à venir…
« Ben promouvoir la danse urbaine (hip hop) en Afrique. Agrandir mon réseau pour le BAAS (Battle Africa All Star), la coupe d’Afrique de danse urbaine. Organiser la 2eme Edition mon festival « Urba-Naso » au Burkina Faso. 2015 sera l’année du « BboyBgirlAfrica ».
Comment perçois-tu la vie culturelle à Dakar?
« La vie culturelle à Dakar est un cercle fermé. C’est une vie compliqué ! Il y’a un manque d’unicité entre les différents piliers du Hip Hop. Peu de communication dans le cercle lui-même. Pour une bonne évolution de la culture, il faudrait une bonne communication dans le cercle et dans la société. Apprendre à aimer notre cercle et mieux le comprendre. Art est riche et incontournable. »
Comment ton art est-il perçut par ton cercle? (amicale, familiale)
« Comme tout artiste les débuts ont été compliqué… Mais aujourd’hui, je suis très heureux parce que j’ouvre mon cercle, pour permettre aux autres de mieux me comprendre. Mon cercle me soutient dans mon évolution et m’encourage. Mon art est perçu comme un rêve pour eux (Danse, joie, sport, éducation, voyages, partages, rencontres etc.). »
Qui sont tes paires? Ceux qui t’inspirent ?
« Ceux qui m’inspirent sont déjà mon père, ma mère. Après je dirai James Brown, Claude Magne et Pascale Etcheto, Olivier LeFrançois, Germaine Acogny, Shany de soul city, Jihane Kassem…
Après il y’a des structures aussi qui inspirent par rapport aux projets: le Boty, IBE notorios, Red bull bc one, Cercle under ground, JD et BDO… »
Si tu étais un style de danse, lequel serais tu? (Celui qui te ressemble le plus)
« Sans hésiter je dis l’afro house… c’est la seule danse ou on se sent plus libre et on se retrouve avec soit même. On groove bien et on kiff la vibe… viva afraw »
Ou te vois-tu dans 5 ans?
« Je me vois bien placé et basé en Afrique et toujours en train de faire des opérations sur l’Afrique pour le développement de la danse urbaine en Afrique. »
As-tu un conseil pour la jeunesse africaine? Pour les artistes?
« Le seul message c’est: il y’a pas mieux que de vivre de ce que l’on aime et le partager.
Nous avons tous les mêmes chances, mais pas aux mêmes temps, il faut juste savoir les attraper au bon moment.
Ne jamais avoir peur car oser c’est réussir!
Pour tous les artistes je dirai revoyons notre union et arrêtons… nul n’est mieux que l’autre. On n’est plusieurs énergies dispersées… l’union fait la force non?
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