Hot! Sandy Haessner

Sandy Haessner

Jai croisé Sandy Haessner à quelques reprises à Dakar, entre les vernissages et les concerts du Festa 2H. Sandy est une photographe allemande installée au Sénégal depuis une dizaine dannées. A quelques heures de son exposition, Gold School Galsen , au Goethe Institut, Sandy répond à mes questions

 

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Sandy : « Je suis infographiste et photographe. Je suis aussi passionnée de musique, c’est d’ailleurs cela qui m’a fait venir au Sénégal, en particulier le Hiphop Galsen. »

Pourquoi le Sénégal ?

« Je suis venue au Sénégal un peu par hasard…  j’étais là en vacances. Ensuite je suis revenue pour mon diplôme de fin d’études, et j’ai travaillé sur un projet avec un groupe de percussions sénégalais (Mama Africa), dans le but de prendre des photos et de faire de la recherche sur la musique Africaine. C’est ainsi que j’ai rencontré des artistes comme Pee Froiss, Dancehall Masters, Daara J, avec qui une connexion c’est créée. »

 

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Photo Copyright Alioune Ba.

Après 10 ans au Sénégal quels sont tes impressions ?

«La musique, la passion pour la musique africaine et spécifiquement le hiphop galsen m’ont fait aimer le Sénégal. J’apprécie beaucoup le « life style sénégalais ». Les gens sont très créatifs. On peut faire beaucoup de choses ici avec le peu de moyens que l’on a. »

Comment se porte la culture au Sénégal ?

« Il y’a beaucoup de talents et de projets intéressants. J’aime bien le mélange entre la culture sénégalaise et les cultures occidentales. Il y’a beaucoup de personnes qui ont initiées cela et font des projets intéressants.

Ceci inspire les artistes sénégalais à créer des projets originaux. Il y’a une mobilité à Dakar qui est très forte. Même s’il y’a pas d’argent… Les artistes font de belles choses. »

Quels sont tes projets cette année ?

« Le projet d’exposition Gold School Galsen coïncide avec mes dix ans au Sénégal, mes dix de collaboration avec le hiphop Galsen, et les dix ans du Festival Festa 2. Je me suis dit que c’était une bonne occasion de travailler avec eux et de créer un projet sur le hiphop galsen : Gold School Galsen. L’idée du projet consiste à montrer les photos des artistes prises en 2005, et parallèlement de montrer les photos prisent de ces mêmes artistes en 2015, soit dix ans après. J’ai choisi ce titre “Gold School” pour marquer l’age d’or du hiphop galsen notamment avec les pionniers du Hiphop sénégalais comme PBS, Pee Froiss, Daara J; c’est un jeu de mots. »

 

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Quelles personnes t’ont influencé ?

« J’ai découvert la compilation Africa Raps (2001) sur le hiphop Africain Sénégal, Gambie, Mali. Ce projet m‘a beaucoup influencé et m’a donnée envie de venir au Sénégal et de documenter le hiphop Sénégalais… Il y’a aussi des photographes africains qui m’ont influencés, comme Malick Sidibé et Seydou Keita. J’aime leurs styles Epoque classique, en noir et blanc, et très minimaliste. Leurs travaux sont très beaux…»

Comment tu vois l’avenir ?

« Je pense à faire de l’exposition un livre, qui sera une collaboration avec les artistes sénégalais pour la nouvelle génération… »

Un conseil à la jeunesse.

« Follow your dreams. Essaye de vivre ta passion, ne lâches pas tes rêves et garde la Foi. »

 

GoldSchool-Expo@Haessner

 

Retrouver Sandy:

https://www.facebook.com/greeneyezdesign?fref=ts

https://www.facebook.com/sandy.haessner

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