Hot! Minuss Niang

Minuss est un pseudo qui date du lycée. Minuss, parce que « minus et cortex », Minus est pragmatique comme la souris du dessin animée.  « Il n’y a pas qu’un côté négatif dans les choses de la vie. »

Acrostiche de Minuss :

Maximisé sur l’intelligence, sur la noblesse, la sagesse, et la simplicité.

« Des années durant, j’ai maximisé sur les «  i » de l’intelligence, accompagné du «  n »  de la noblesse cela dans l’union parce que ce « u » m’a permis de crier l’union lorsque j’ai vu des salles s’endormir avec le « s » de leurs sagesses et c’est à ce moment que ma plume traça ce solennel et majestueux « s » de la simplicité, ce « s » de la simplicité vous mis le sourire à la bouche, sourissiez mes amis. C’est à ce moment que je me suis rendu compte que j’ai maximisé sur l’union, la noblesse, la sagesse et la simplicité parce que j’ai slammé. En bonne entendeur, SLAM. » Minuss

Minuss est fière de son nom.

Minuss est un poète, un maitre des mots, un slammeur. J’ai rencontré Minuss au vendredi slam. Il fait partie du collectif du même nom, qui réunit 15 membres permanent, slammeurs de différents styles. Le collectif existe depuis 2 ans. C’est Une famille. Chacun travail, mais le slam les unis. « Faire mieux que la dernière fois », c’est la devise, ou du moins l’esprit du collectif.

Minuss écrit depuis l’âge de 13 ans, après une interprétation qu’il a fait à Sorano. A travers sa présence scénique, Minuss voulait évacuer un message, des émotions. Slam depuis 2 ans.  Le slam selon Minuss est l’expression de ses maux, par ses mots. Sa première scène, le vendredi slam. Malgré le faite, qu’il ne se soit pas trouvé bon, il a gardé un bon souvenir de cette première fois. Il a travaillé son dynamisme, et la logique dans son texte. Parce que comme, il me l’explique, la logique du texte, permet un suivit du spectateur.  Def Jumper 3, grand corps malades et Abdel Malick sont des références pour lui. Le collectif, LZ3 est aussi un collectif qui lui a appris le sens des mots.

Minuss ne vit pas encore de son art, parce qu’au Sénégal c’est difficile de s’en sortir, de vivre de son art. Il bosse dans des calls centers depuis 4 ans. En tant que slammeur, ça lui permet de travailler son élocution, de travailler sa voie.

Minuss souhaiterait avec le collectif du vendredi slam, intégrer le slam dans les écoles. Le slam peut-être un moyen de réconcilier la langue et les élèves.  «  Joindre l’utile à l’agréable ».

Il souhaiterait également mettre un album slam sur le marché. «  J’ai toujours été contre le faite de commencer quelque chose, et d’arrêter ». Ceux sont des projets qui lui tiennent à cœur, et il souhaite mettre ça à place.  Minuss a participé à la nuit du slam à l’institut Français. L’objectif pour lui, le collectif, est de le reproduire chaque année, voire deux fois dans l’année. Le public était au rendez-vous, ce qui prouve que la demande est là.

Un message : « le slam prend une tournure en deux ans que le rap n’a pas pris en dix ans. On est tous de la même famille, le hip hop, la culture. Pas de différence entre le slam du collectif, ou le slam d’africulturban. On tente tous au professionnalisme, à la scène. Travaillons !.. Vivez l’art, continuez vos études. »

Minuss Niang sur Facebook

Le collectif du « Vendredi Slam » sur facebook

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