Selly Raby Kane et « Seraka ».
A 24 ans, Selly Raby Kane commence à se faire un nom dans le milieu de la mode sénégalaise. La jeune créatrice impressionne ses paires, par son style original, son audace, et son pep’s. Dans le milieu du style et de la création de mode, Selly est un espoir pour les générations à venir. C’est avec courtoisie, gentillesse, et douceur qu’elle me reçoit chez elle à sacrée cœur 3, dans la maison familiale.
La créatrice se fait remarquer lors du concours annuel « Wapi », organisé par le British Council en 2007. Concourt dédié aux jeunes talents de la scène artistique sénégalaise. En 2008, elle organise en son nom un défilé. Elle se fait remarquer par Cheikh Kha, Claire Kane, Colé Ardo, Oumou Sy, qui la soutienne jusqu’à présent. Selly participe également à différents évènements, notamment en 2009 « le Festival panafricain d’Alger ». Par la suite s’en suivront défilés, concours et évènements, tel que « la Soirée Unesco Paris ». Tous plus éblouissants les uns que les autres. Selly travaille beaucoup. Et cela se ressent dans ses créations. La jeune créatrice accomplie des prouesses sur des tissus africains. Elle les détourne et crée des vêtements élégants, emplis de caractère. N’étant pas enfermé dans un genre, Selly crée aussi des tenues décontractées. Est-ce qui fait son succès. ? Je pense en effet, car la jeune créatrice réussi à toucher un large public. Qui plus est, Elle est approchée par de grand nom dans le milieu. Les gens viennent la voir pour lui proposer de participer à des évènements internationaux.
Passionnée depuis l’enfance, Selly dessinait des vêtements et fabriquait des habilles pour ses poupées. Elle est intéressée par la mode, et par les arts de façon générale. « Je suis une éponge, et je m’inspire d’absolument tous. » C’est difficile pour elle de définir une influence en particulier. Son inspiration vient de son quotidien, de ces paires, mais aussi de l’histoire du style occidentale et de son vécue personnel. « Cela nous permet d’avoir un gramme d’originalité. »
Elle fait partie de ces artistes qui ont énormément étés soutenus par leurs familles et leur proches. « J’ai trouvé ça beau de leur part. » C’est une chance dans un pays ou les artistes sont encore mal acceptés par la société, ou peu pris au sérieux. « Mon père vient quelques fois me parler de model auquel il a pensé.. » Comme elle le dit tout en souriant : « Ils sont 50 000 à me soutenir. » D’ailleurs son atelier se situe à Sacrée Cœur 3, dans la maison de ces parents, ainsi que son show-room, Seraka du nom de sa marque, qui est en fin de construction. Il devrait ouvrir en septembre.
Selly est quelqu’un d’humble, de discret, et magnanime. On sent dans son discourt un désir de pousser toujours plus loin la recherche et le travail. C’est un plaisir de parler de sa passion avec elle. Contrairement à beaucoup de monde, dans ce milieu, la jeune artiste généreuse et simple à la fois. Elle a approfondit ses connaissances dans l’école « Mode Spé Paris ». Selly y apprend la rigueur et le perfectionnement et obtient son Master 2.
« La seul chose c’est de travailler. »
Son travail en trois mots : jeune expérimental, et joyeux. « Je ne me retiens absolument pas… Je me laisse faire par les couleurs. »
Son message : « On gagnerait plus à mettre en avant les jeunes talents, à mettre en place un réel suivit. Mais aussi faire plus d’évènements dans la sous-région. »
Les dates à retenir : 16, 17 Septembre, celles de son prochain défilé. « Be Street. » Hommage à la rue, aux vêtements, graffitis.
http://www.sellyrabykane.com/
