Hot! 24h à Saly

En route pour le concert de Natty Jean.

27/04/2013,

Réveillée à neuf heures par une série de coûts de fils, j’émergeai difficilement  de ma brume matinale. Il faut dire que la soirée de la veille au Dadjé, avait été très animée. (Rire)

Onze Heure ! Une grande tasse de café à la main, je sortais enfin de ma léthargie. Il fallait faire mon sac, rappeler tous le monde, coordonner et enfin partir en direction de Saly, ou avait lieux, le concert de Natty Jean. J’avais déjà raté Natty lors de sa première tournée, je ne me serais pas pardonner de manquer cette date au Coco Bay.

Quatre vingt kilomètres et deux heures de route plus tard, j’arrivai enfin sur le site. L’Hôtel était caché au détour d’une ruelle. Après avoir traversé une forêt d’acacias, le Coco Bay apparu devant mes yeux… Il était bien plus grand que je ne l’avais imaginé.

Une allée centrale traversait l’hôtel et allait jusqu’à la mer. A droite, une quarantaine de  chambres s’étendaient sur plusieurs centaines de mètres. A gauche, une petite case servait d’accueil, suivit de la piscine de l’hôtel… Le personnel et le staff technique avaient aménagé une belle scène face au bar sur la plage. Une case pilotis surplombé le tout…

Dans le milieu de l’après midi, je pris possession de ma chambre. Un petit cabanon blanc, dans un style assez épuré, mais confortable. Un lit deux places trônait au milieu de la pièce, avec sur sa droite une armoire en bois.  Dans le prolongement du mur, il y’avait une porte qui donnait sur une petite salle de bain.

Il manquait quand même deux trois choses, les basiques, serviettes, couvertures et oreillers. Après tous c’tait des détails! J’étais partie à l’aventure ! La soirée s’annonçait Reggae Roots. Quitter le confort du quotidien, j’étais venu pour ca. Quelques couts de fils plus tard, je sortais de ma chambre, direction la plage. Il fallait que je vois le couché du soleil. Depuis la passerelle qui menait à la case pilotis, j’observais l’horizon. C’est drôle, pendant de longues minutes, je me suis senti en vacances… Un moment chocolat ! 

L’heure du diner arriva. Un système de ticket avait été mis en place. Les clients ainsi que le public pouvait s’enquérir d’une série de tickets qui leurs donnaient accès aux barbecues et aux différents boissons proposées au bar. Quelques heures plus tard, le spectacle démarrait.

Une troupe de danseur occupait la scène, pendant qu’un peintre performait à quelques pas de là. J’aime ce genre d’énergie… Cependant, je ne compris pas pourquoi, après vingt minutes de show, le peintre déchiqueta l’ensemble de sa toile, sous les claps du public. La première partie de la soirée toucha à sa fin. Un entracte, parfait ! L’occasion d’aller prendre une veste. La nuit était fraîche.

En me baladant dans l’hôtel, je croisai des amis.  Nous échangeâmes pendant de longues minutes autour d’un verre. Les musiciens commençaient à s’installer… Nous, nous rapprochâmes de la scène. Le concert débuta !!

Au alentour de minuit, Natty Jean monta sur scène. Le public était en feu, ils chantaient et dansaient. Natty présentait Santa Yallah, son premier album, disponible en France depuis Mars 2012. Le concert dura plus d’une heure. Une personne du public jouait le cracheur de feu, avec une bombe de Yotox et un briquet, pour le plus grand bonheur de l’assistance.

 Heureusement, on était en plein air ! Les petits et les grands s’amusèrent ainsi jusqu’à la fin du Concert. Quelques minutes avant la fin, je croisai Xuman et échangeai quelques mots avec lui.  Je félicitai bientôt Natty pour son incroyable performance,  puis, je m’en retournai vers ma chambre. Dodo, j’étais claquée !

 

28/04/2013

Réveillée à dix heures, je filai dans la douche… Une coupure d’eau, au secours ! Après une demi-heure de fight avec le robinet, je réussis à me débarbouiller… Short, tong et débardeur. Il fait chaud et beau. Ah, mon sentiment de vacances de la veille est d’autant plus exacerbé. Je m’avançai vers le bar à la recherche d’un café. La mer était encore plus belle que la veille… j’observai pendant de longue minutes ce qui m’entourait, comme pour enregistrer la beauté de ce lieu. Midi déjà, toujours pas bu mon café !

Avec quelques amis, nous décidâmes d’aller nous balader. Nous avons roulé pendant de longues minutes, avant d’arriver à la Somone. La voiture stationnée, nous nous dirigeâmes vers la plage.

La lagune s’étendait à pertes de vue sur notre droite. A gauche, la mer bien agitée. Avec le groupe, nous traversâmes la plage, à la recherche d’une embarcation direction Rasta Paradise. De la cote, l’endroit avait l’air charmant. Sur une petite ile à quelques centaines de mètre de nous, le Rasta Paradise est pausé là. On se croyait en Jamaïque.

Des drapeaux verts, jaunes et rouges flottaient au vent, au dessus du cabanon du restaurant. Au fur et à mesure, que notre embarcation avançait dans la lagune, le pays se précisait. Wawe, comme c’est beau ! Arrivée, sur la plage du Restaurant, j’observai cette vue atypique. Des rastas nous accueillirent tout en  nous souhaitant la bienvenue. Chaises et tables colorés sont pausées là, sans oubliez transats et hamacs. Un petit coin de Paradis. Au loin, la réserve d’oiseaux, nous rappelle qu’ici la nature domine l’homme. Le vent de mer, nous rafraîchît il est bientôt 14h. Mes amis s’installent et commandent à manger. Poissons grillés pour certains, poulets braisés pour d’autres. La carte est variée et les prix sont abordables.

J’abandonne ma troupe sur ce paradis, et m’en retourne vers Dakar, boulot oblige…

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