Hot! Grande Ourse

Grande Ourse

 

J’ai rencontré Gnagna, il y’a quelques années de çà. A l’époque, la jeune communicante travaillait avec un  grand groupe de musique de la place. Aujourd’hui c’est sous la signature Grande Ourse qu’elle développe son activité. La belle était l’un des partenaires et coorganisateurs du Festival OGWeekender. C’est à la boite à Idée, quelques semaines après la clôture du Festival, que je reçois Gnagna, pour une interview express pour Wakh’Art, la plateforme culturelle. Gnagna n’aime pas les interviews, en fait, elle n’aime pas être mise en avant. Cependant après quelques minutes de discussions, je la sens plus à l’aise et prête à se dévoiler. 

 

A la question qui es-tu, elle me répond : «  Gnagna, Jeune Sénégalaise. Toujours en effervescence, pur produit sénégalais » Gnagna est née et à toujours vécu au Sénégal, et a fait tout son cursus scolaire et professionnel à Dakar. « C’est à travers mes activités et mes projets que j’existe. »

Tout commence en 2009, avec le site web Dk2nite. Le site la lance dans l’univers de la nuit à Dakar. Avec sa formation en informatique, Gnagna avance pas à pas. Deux emblèmes de la publicité à Dakar, la prennent sous leurs ailes, Dj Rimk, alors à McCann et aujourd’hui  à Caractère et Aymeric Austry toujours à McCann. Tous deux la poussent à se tourner vers la communication, en laquelle elle détient un Master aujourd’hui.

 

 

En 2010, elle rentre dans un label de production musicale dakarois appartenant à l’un des groupes les plus emblématiques du Sénégal, dans lequel elle met ses aptitudes au service de leur expérience.

«  Cette expérience a été très enrichissante même si je l’ai vécue de manière très détachée. Cependant, ces trois ans ont été une vraie formation d’école de la vie. » Le travail au jour le jour aux cotés du groupe a été pour la jeune femme une expérience hors du commun. Ils ont éveillés en elle, l’envie d’aller plus loin et d’explorer les différentes possibilités dans le domaine de la culture.

En 2011, Gnagna crée Grande Ourse, elle voulait préserver son anonymat et avoir une signature dans le milieu culturel sénégalais. Méticuleuse et patiente, Gnagna est pour moi un exemple en matière d’entreprenariat. Les pieds sur terre, la jeune communicante est reconnue pour son sens des affaires et la qualité de son travail. Elle travaille parfois à titre personnel en consultance avec des institutions internationales.

Grande Ourse quant à elle est sa signature dans le domaine de la culture et du Show-Biz. Le nom est choisi en raison du milieu de la nuit (Grande Ourse est le nom d’une constellation) où elle a évolué un certain bout de temps déjà. Grande Ourse, est une entité qui est là pour promouvoir les arts et collabore souvent en synergie avec d’autres entreprises ou acteurs culturels. « Je n’aime pas travailler seule. »

En 2013, elle monte le Festival OGWeekender avec Tchoubtchoub.  « Monter ce projet n’a pas été facile, les sponsors étaient frileux. » Les objectifs sur ce festival n’étaient pas lucratifs. Ils avaient envie d’apporter une nouvelle donne. « On n’avait jamais vu d’initiative de ce genre au niveau local. On voulait travailler avec Boddhi Satva. C’est d’ailleurs grâce à lui, que les autres artistes reçus sur l’OGWeekender sont venus. »

Le Festival a été une belle expérience. Gnagna a été touchée par la réceptivité du public très hétéroclite. « Ca a été un plaisir pour nous, organisateurs. Nous avons envie de proposer le concept à d’autres villes africaines, mais il reste encore du chemin à faire jusque là»

 

 

Dans cinq ans, Gnagna espère être une meilleure version d’elle-même et voir d’autres types de Grande Ourse au Sénégal.  « Il y’a beaucoup d’artistes et pas, voir peu de mécanismes de communication derrière. Et pourtant, c’est grâce à cela que nos artistes peuvent mieux vivre. »

Dans son top cinq :

« Dans mon travail, j’ai besoin d’être touchée, pour pouvoir travailler et être efficace. L’émotionnelle est un de mes critères de sélections, ensuite c’est la liberté d’action. »

« Plus on se fait payer de l’argent, moins on est libre. »

« Il y’a Erika Badu, j’aimerais bien la rencontrer un jour. Ensuite je dirais PPS, parce qu’il vient de loin, il arrive toujours à faire des choses extraordinaires à partir de rien.  SERAKA est également une des artistes dont j’aime beaucoup l’énergie. Belya également, dont j’apprécie le travail. Je l’ai connue avant qu’elle devienne styliste. »

Son conseil : « Suggestion, jamais perdre ses aspirations. Tant qu’il y’a de la vie, il y’a aura toujours une raison de se battre. »

 

 

Texte in English

Grande Ourse

I met Gnagna years ago, when she was working with a famous band in Dakar. Now, it’s under Grande Ourse signature that she’s developing her activities. The pretty was one of the partners and co-organizers of OGWeekender festival. It’s in Ideas’ Box, few weeks after the end of the Festival that I had her for a fast interview for Wakh’Art, the cultural plateform.

Gnagna doesn’t like interviews, in fact, she doesn’t like being put forward. However, I felt her more comfortable and ready to unveil, few minutes after we began chatting.

At the “who are you?” question, she answers:”Gnagna, Senegalese lady. Always bubbling, pure Senegalese product”. She was born and has always lived in Senegal, and made all her school and professional program in Dakar. “I exist through my activities and projects . »  

 

All begins in 2009, with Dk2nite. The cultural website brought her in Dakar’s Nightlife. With her initial training in Computers sciences, Gnagna steadily moves forward. Two symbols in advertising in Dakar took her under their wings, Dj Rimk then in McCann and now in Caractere and Aymeric Austry still in McCann. They pushed her to do communication, in which she now holds a master.

In 2010, she came in a music productions label in Dakar belonging to one of the most respected Senegalese bands, where she put her abilities in the service of their experience.

“That experience was truly enriching even if I lived in it a very detached way. However, those 3 years was truly a school of life program”. The day by day work beside that tremendous group was for the young lady some outstanding moments. They awoke in her the need to go further and explore the different possibilities in cultural field.

In 2011, Gnagna creates Grande Ourse. She wanted to conserve some anonymity and have a signature in the cultural field in Dakar. Careful and patient, Gnagna is for me an example in the domain of entrepreneurship. Down on earth, the young communicator is recognized for her business acumen and her work quality. She sometimes works in private capacity in consultance for international institutions.

Grande Ourse, as for it gathers her work in culture and Show-biz. The name is chosen to refer to Nightlife (Grande Ourse is the name of one constellation) where she evolves since a time already. Grande Ourse is here to promote some Arts, and works often with other structures and promoters. “I don’t like to work alone”

 

 

In 2013, she works with TchoubTchoub on OGWeekender. “Building that project wasn’t easy, sponsors were unadventurous.”  The objectives on the Festival wasn’t for profits, they wanted to bring a new situation. “We never locally saw initiativies of this kind. We wanted to work with Boddhi Satva. It’s moreover by him, other Djs came”. The Festival was a great surprise. Gnagna was moved by the so heterogeneous public’s responsiveness. “It was truly pleasant for us, organizers. It made us feel like proposing the concept to other West African cities, but long way to go for that.”

In five years, Gnagna expects to be a better version of her and to see more kind of Grande Ourse in Senegal. “There are so many Artists, and not so many (if no) communicative mechanisms behind. And nevertheless it’s the best way for them to live better”

In her top 5:

“In my job, I really need to be moved to properly work and be effective. Emotions are one of the main criterias for me, and then the freedom of action”.

“The more you get paid, the less freedom you’ll have”

“There’s Erika Badu, I’d love to meet her one day. Then I’d say PPS, because he comes from far and he always manages to do great things from nothing. I also love the Energy of SERAKA. Belya also, I like her work. I knew her before she started.

Her advice: “Suggestion: never lose your aspirations. As long as there’s life, there’s still a reason to keep fighting.”

 

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