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Road Trip to Lac Rose

posted 2 avril 2014 / No Comments

Un dimanche matin de Mars, depuis la gueule tapée, j’attendais le bus un café dans les mains. La boite à Idée était pleine des amis qui eux aussi c’étaient levés tôt ce jour là et comme moi, attendaient le car. Les discutions allaient de bon train. Un peu après onze heures, le bus était stationné là devant la pharmacie à nous attendre. Ada Sénégal nous avait envoyé Sambou, le chauffeur et un bus d’une trentaine de places. Qu’est ce qu’on allait être bien !

Une fois toute l’équipe à bord, nous partions en direction du Lac Rose, situé à 45 min de Dakar. Je me mis devant à droite du conducteur, comme à mes habitudes. Habillé de mon chapeau mexicain, ramené de Mexico par ma grande copine Aimée Diallo, je piquais un somme, malgré les chants et éclats de rires de la clique installée à l’arrière du bus.

Arrivée près du Lac Rose, Sambou me réveillait. Il me demandait le nom de l’hôtel où nous devions faire halte pour la journée. Dans les vapes, je lui répondais Etoile du Lac. Après quelques minutes de discutions avec les habitants de la petite ville, qui lui indiquèrent le chemin, Sambou se dirigeait, promptement vers l’hôtel situé à droite de la rive. Quelques minutes tard, le bus se garait enfin. Ravis de découvrir les lieux, je descendais et je me dirigeais avec la troupe, vers l’accueil de l’hôtel.

Parterres de fleurs, arbustes et coquillages faisaient la décoration des jardins de l’Etoile du Lac. Que c’était beau. J’étais ravis d’être là, de sortir de Dakar, la bruyante. Mr Ba, le gérant de l’hôtel, nous accueillit avec un grand sourire. Après lui avoir remis nos participations, Vieux Ba nous donnait trois paires de clefs. Certains allaient se changer pendant que les autres se dirigeaient vers la piscine où la sono tapageuse passait quelques morceaux de zouk.

Je pris possession d’un transat où je m’étalais de tout mon long, une pression dans la main droite, une E cigarette dans la main gauche. Douce sensation de vacances… Certains de mes compagnons allaient se baigner, d’autres imitaient mon geste… Bientôt on nous informait que le déjeuné était servis. Le service de l’hôtel nous avait installé une table pour douze. Oui, on s’était déplacé telle une troupe d’artiste en tournée.

En entrée, petite salade de crudités, en plat poulet frites, et en désert une salade de fruit. Le piment, dont on ne parlait pas assee… Le piment décimait la table comme une fièvre mortelle. J’exagère à peine… On était sortie de table, plein comme des bœufs. Après ce repas la sieste paraissait propice. A mon réveille je voyais une partie du groupe dans l’eau, l’autre toujours aux cotés de Morphée. J’apprenais que les plus aventureux avait fait du trampoline.

16h, que le temps passait vite… Un employé de l’hôtel venait nous prévenir que le camion nous attendait. Entre temps Moulaye c’était occupé de réserver une balade en camion. Ravis on montait tous dans l’immense camion dans un pure style Safari. Le camion sortait doucement de l’Etoile du Lac. Par doucement, ici, j’entends que son âge avancé était égale à sa carcasse. Mais je dois dire qu’il avait une certaine dégaine. A 100 mètres du Lac, le camion nous avait fait quelques frayeurs. On faisait demi-tour pour changer de voiture. La nouvelle voiture, moins imposante fonctionnait parfaitement. On avait gravis la bête comme des alpinistes sur l’Atlas. Elle nous emmenait au Lac. On en faisait le tour, avant d’aller vers la mer.

Les monticules de sel gris avaient été étalés sur le sol. Ce jour là, le rose avait laissé sa place au vert. Les bords de la rive étaient couverts de mousse blanche. C’était étrange… Les une heure et demi de balade passèrent à une vitesse incroyable. On avait traversé une forêt avant de faire les montagnes russes dans les dunes. C’était un excellent dimanche. Aucun d’entre nous ne pensait à la semaine, qui nous attendait. Le travail et toutes les obligations de la vie étaient loin…

On revenait vers l’hôtel où un gouté nous attendait. Beignets, pastels et Jus locaux, un régale ! Le point sur le « I » de ce merveilleux dimanche. La troupe rangeait bientôt ces affaires, l’heure du départ avait sonné. Sambou nous attendait déjà dans le bus. Après avoir remerciait nos hôtes, on repartait en direction de Dakar. A bientôt l’Etoile du Lac…