Fajakkir – The Last Samourai ( eP)
Fajakkir – The Last Samourai ( eP)
Il y’a quelques mois, Fajakkir sortait son second projet The Last Samouraï. Fajakkir l’un des MC’s du groupe 242 Industry, basé alors à Dakar, faisait ces adieux à la capitale dakaroise et nous offrait par-là même occasion, ce projet de 7 Titres. Ces études terminées, le jeune Mc congolais a donc décidé de rentrer au Congo reprendre l’affaire familiale et poursuivre sa carrière artistique.
C’est ta seconde visite à la Boite à Idée. Alors, quoi de neuf depuis ?
« Les choses ont avancées. Je suis là aujourd’hui avec un nouveau projet. Cette fois ci, il s’agit d’un Ep de 7 titres : The Last Samouraï. »
Pourquoi ce titre ?
« Le choix de ce titre est en lien avec les artistes qui m’ont influencé dans le Rap, IAM, Wu Tang Clan. On avait l’impression que quand ils rentraient en studio, ils avaient des sabres. Ils étaient des samouraïs. Je me considère comme le dernier de cette lignée. C’est de la provoque. Mais je De ces rappeurs-là, ceux à thèmes, à textes. Faire un clin d’œil aussi à ce film – The last Samourai. »
Pourquoi un EP ?
« Je me suis dit que c’était plus court donc moins long à sortir. Et je voulais faire un petit EP vite fait, le sortir à Dakar et poursuivre la promo au Congo. »
Quelles sont les thématiques que tu abordes ?
« La situation de l’Afrique, de nos religions, de nos combats. Ce projet est plus profond, plus mature. L’eau à couler sous les ponts depuis mon dernier projet. Dans cet EP, Il y’a plus de la musique acoustique, guitare etc. la rythmique est plus lente. Ce type de mélodie me correspond plus, j’arrive mieux à m’exprimer. Le flow est plus lent. Je mets l’accent sur les mots, certaines phrases. »
Des collaborations ?
« Oui, Il y’a deux artistes que j’ai invité sur cette EP, Bushi sur le morceau Nucléaires flows et sur Brique. Ce morceau est l’âme du projet. Et le titre Je te Parle avec Alyne Florida en acoustique. C’est la famille quoi. On prépare d’autres projets et dans d’autres domaines. On veut être des acteurs culturels et développer notre pays. Après on pourra faire de bonne collaboration avec Wakh’Art. (Rire.)
Comment vous le vivez ? Le retour…
« Pas trop de stress et puis c’est l’Afrique hein, on n’est pas fermé. On peut venir au Sénégal sans problème. On va voir ce qu’on peut apporter à l’édifice. »
Comment est l’industrie là-bas ?
« Il y’a beaucoup d’artistes Hiphop et d’artistes issus de la Rumba. Il n’y a pas la même diversité qu’au Sénégal. Il n’y a pas de Soul ou du Reggae. Après je pense que 4 ou 5 personnes peuvent changer les choses et faire bouger les mentalités et puis il y’a beaucoup de jeunes comme nous qui rentrent et créer des entreprises au Congo. »
Son mots de la fin :
«J’invite les gens à découvrir le projet et à nous suivre sur Facebook, YouTube etc. Diadieuf. »
The Last Samourai:
Fajakkir: Motivation – Vidéo:
Fajakkir- Cri d’Alarme-WAR:
