MayBe – the doftape
MayBe – The doftape
Qui es-tu?
Je m’appelle Mbaye MBODJI plus connu sous le blase de Maybe. Né en 1991 à Pikine et ayant grandi à Guédiawaye. Je suis un grand amoureux de la culture urbaine, avant d’être interprète. La culture hip-hop on la vit mais le rap on le fait comme disait Krs One : « Cause culture over the game ». J’ai fait mes études universitaires entre l’Institution Sainte Jeanne d’ Arc Post-Bac et l’EPS où je me suis spécialisé en QHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environnement).
Comment te définis-tu artistiquement?
Artistement, je suis un rappeur. C’est ainsi que je me définis mais on taxe souvent de rappeur « underground » parce je prends le risque de poser sur des instrumentaux « boom bap ». Ce qui n’existe pas vraiment parce que le mot « underground » était utilisé à la base pour définir les rappeurs qui n’ont pas encore percés. Sinon le plus souvent je pose des lyrics au goût « mélancolique » sur des beats sombres, opaques où des beat contenant des « sampling ».
Comment en es-tu arrivé à cet album?
À la base je voulais sortir un EP de justes 5 titres. C’est par la suite j’ai eu l’idée de poser sur les beats de mon frère Mistyk Mélodie avec qui je travaille en même temps et c’est lui qui a produit tous les beats du projet. Il est aussi membre de notre collectif « Thirty Five » (un collectif qu’on a formé avec mes gars du quartier que je salue de passage), son nom de MC c’est Holywater. Ensuite j’ai rencontré Diss-crimination de 2Bëdaxé Music (label dont je suis membre) qui a été séduit par le projet et qui en a décidé d’en faire une mixtape. Et depuis les gars du label (que je salue aussi) sont en train de se tuer pour que ce projet soit une réussite.
Quel est la couleur du projet? Son background?
La majorité des sons sont des classiques, il y’a juste 2 sons de playlist (meanstream) qui sont posé sur du trap. Je n’ai pas trop miser sur ce genre musical, juste pour suivre la tendance parce que c’est ce qui se fait le plus en ce moment. On est conscient que même si le trap est à la mode elle se démodera comme le dirty south. Seul le vrai rap ne meurt pas et je ne veux pas que mon projet meurt au fil du temps. Je veux que ma première mixtape soit un classique.
Quels sont les thèmes ou messages abordés?
Entre ambitions et tentations, les thèmes vont de la jeunesse, l’éducation, des problèmes familiaux… à la conspiration, les drogues et ses effets psychotropes.
Le message c’est : »Jeunes et conscients »
Qu’attends-tu de la sortie du projet?
J’attends des feedbacks plutôt positifs. Je suis optimiste vis à vis du contenu du projet : les paroles, les thèmes, la musique, les mixages et mastering. Après le public c’est autre chose…
Qui sont tes paires? Ceux qui t’influencent?
J’ai découvert le rap très tôt grâce à mon grand frère. Je fus un grand fan de Pac (Tupac) et de sa philosophie parce que peut-être je suis un anticonformiste (lol). N’empêche je suis aussi influencé par les rappeurs de QB (Queen bridge) : Mobb Depp et surtout Nas. Biggie, Jigga, the roots, Lino (de la France) et le groupe mythique Rapadio (du senegal) font aussi parti de mes influences.
Ou te vois-tu dans un an jour pour jour?
Je me vois dans un niveau supérieur à celui-ci. Je fais toujours des recherches, je travaille pour m’améliorer d’avantage.
Si tu étais un titre lequel serais-tu?
Comme que mon nom de MC (Maybe qui est l’anagramme de mon prénom Mbaye) reflète un doute, je serai le titre de l’album classique de Jay Z : « Resonable Doubt », une doute raisonnable.
