Adama Paris présente : SHAMELESS AFRO HAIR
“Connecting Afro Futures : Fashion x Hair x Design”
AFRO XPRESSION
“D’aussi loin que je me rappelle mes cheveux ont été une grande préoccupation dans ma vie. Enfant je les détestais, adolescente je les cachais, adulte j’ai appris à les aimer. Ce fut un long processus qui m’a autant appris sur moi que sur la perception que les autres avaient de moi avec mes différentes coiffures. Ce fut un long processus qui m’a autant appris sur moi que sur la perception que les autres avaient de moi avec mes différentes coiffures.
Ce fut un long processus qui m’a autant appris sur moi que sur la perception que les autres avaient de moi avec mes différentes coiffures. Depuis plus de 10 ans je suis Nappy c’est à dire que je ne défrise plus mes cheveux. Mais attention être Nappy pour moi ce n‘est pas seulement garder mes cheveux naturels, c’est aussi jouer avec mes coiffures, c’est aussi intégrer des éléments externes à mes propres cheveux.
Du coup je peux mettre une perruque, un postiche, des tresses etc….
Finalement intégrer n’importe quels éléments à mes cheveux mais non plus dans le but de les cacher comme avant, mais plutôt pour les sublimer de les transformer de leur donner une nouvelle vie.Avec chaque nouvelle coiffure je me réinvente, je suis une nouvelle version de moi. Le cheveux Afro devient finalement une parure que je peux porter fièrement. Le cheveux Afro devient finalement une parure que je peux porter fièrement. Loin de la classification et du dénigrement liés souvent à l’utilisation de cheveux artificiels chez nous les femmes noires. Je porte fièrement mes coiffures afro, mes différents cheveux comme de très belles parures, je n’ai plus honte et je ne me cache pas derrière ces cheveux parce que si je ne suis pas mes cheveux, ces cheveux c’est moi.”
SHAMELESS AFRO HAIR – Adama Paris
Un projet du Kunstgewerbemuseum, Staatliche Museen zu Berlin .
Soutenu par le Fonds TURN de la Fondation Culturelle Fédérale en Allemagne Partenaires : Centre Goethe Kampala; Ugandan Arts Trust, Kampala; Wakh’Art, Dakar; fluctuating images, Berlin; Fashion Africa Now, Hamburg
Quand ? Du 28 Mars au 28 Avril 2019.
Ou ? Pullman Téranga , Dakar , Sénégal
Vernissage : Le 28 Mars à 19h
Porter des cheveux afro naturels est souvent considéré comme une action engagée, presque politique. Les femmes qui adoptent ce style sont considérées comme plus proches de leur culture noire ou africaine à l’inverse des femmes qui se sentent obligées de lisser leur texture de cheveux ou mettre des perruques, des tissages pour s’intégrer plus facilement et pour mieux évoluer dans la société, dominée par l’esthétique Caucasienne, une manière presque de se camoufler.
Les cheveux afro ne concernent-ils que les cheveux naturels ou les extensions de cheveux appelées tresses, tissage, perruques peuvent également être considérées comme faisant partie de ceux-ci ?
Ce débat dure depuis que l’esclavage a été aboli.
Les femmes afro se sont parfois classées entre elles et dénigrées elles-mêmes en fonction de la manière dont elles portent leurs cheveux.
Cette exposition est entièrement consacrée aux CHEVEUX AFRO, naturels, extensions, tresses ou perruques, pour changer le récit, pour exprimer une nouvelle esthétique, celle d’une beauté sans complexe. Une façon de voir le cheveux Afro sans honte.
Event on Fluctuating Images : http://www.fluctuating-images.de/baadaye-shameless-hair-in-dakar/
More about the Global Project :
Fashion constitutes a system of rules of a highly singular kind, and functions as a trendsetter for social change. Currently, an innovative generation of African fashion designers is engaged in rethinking contemporary “African” fashion while establishing new designer hubs throughout the continent. It is however not solely a question of aesthetic aspects; even more important are forms of cultural and political engagement with an emphatically decolonized self-understanding. At the moment, Generation Now is breaking up and subverting the hegemony of the “Western fashion system.”
No longer will African culture serve solely as a source of inspiration for Western fashion designers. Closely associated with the topic of fashion is the topic of hair. Like fashion, hair—and with it “African” bodies—was a central arena for the exercise of colonial power; hair was disciplined, regimented, and subjected to Western ideals of beauty. Today, traditional African hairstyles—which to some extent vanished into obscurity as a consequence of colonialism—are being disseminated and made available once again. At the same time, they are being used with confidence in forms of play with hair as a mode of the creative expression of identity formation, with hair also increasingly shifting into focus as an artistic material.
The Kunstgewerbemuseum has invited a number of participants from Africa to develop new installation projects for our museum building, in the process initiating a new view of the museum context. The initial phase of the project was launched in November 2018 with a one-week workshop, with all of the participants gathering at the Berlin Kunstgewerbemuseum to discuss their installation projects as well as a range of project-relevant questions related to fashion, museum and collecting policies, and the discourse of decolonization. In a second step, the planned projects will be presented and discussed in the respective African hometowns of Kampala, Dakar, and Cotonou, and additional local participants will become involved.
In a third phase which will begin in August of 2019, the results of this exchange will be presented back in Berlin at the Kunstgewerbemuseum in the form of installations, artistic interventions, pop-up exhibitions, performances, workshops, and roundtables.