Hot! Boddhi Satva

Boddhi Satva

 

J’ai rencontré Boddhi le jour de la conférence de presse du Festival OGWeekender. Le premier festival d’Afro House en Afrique de l’ouest. L’artiste était venu accompagner de différents autres pour cette première africaine. Coorganisateur, Boddhi a dépensé énergie et bonnes idées, aux cotés de Tchoubtchoub et Grande Ourse pour la mise en place de cet évènement qui ne manqua pas de nous surprendre…

 

 

 

Comme pour beaucoup, Boddhi doit sa passion pour la musique à son environnement. En effet, son frère ainé écoutait beaucoup de musique et particulièrement de la musique électronique. Nous sommes dans les années 80, ou Newbeat, music électro et Hiphop influence Boddhi.  Son frère joue également de la batterie. Boddhi y touche de temps à autre. Prémisse d’une passion pour les percussions, qui sait ! C’est cependant, durant son adolescence, alors que le futur esthète de la music afro house, n’a que 16  ans, qu’il commence à animer des soirées et quelques anniversaires. A cette époque Boddhi aime ce qu’il fait, mais n’a pas la force de se lancer plus sérieusement dans la musique.

C’est en 2002, que les choses changent. Tout part d’une rencontre. Boddhi fréquente Albon Miller, et cohabite avec lui dans un appartement à Bruxelles. La Légende le forme. Boddhi découvre différents artistes dont un vinyle, qui le marque particulièrement, celui de Rader Du. Peu de temps après, Miller et Satva sortent un single. « SaiSai Music ». Le public est étonné, Miller ne fait jamais de featurings. Mais qui est dont ce Boddhi Satva ? Bientôt Boddhi se retrouve derrière le micro de Radio City Music. Alors qu’il n’est qu’en stage, il rencontre Otsanado. L’artiste international, dont Boddhi est l’un des plus grands fans. Le personnage est à la fois très charismatique et tout autant spirituel. De cette rencontre Boddhi compose un morceau, qu’il envoie à l’artiste. Son idole lui fait un retour une semaine plus tard, et lui achète le morceau. Ainsi son « maitre », l’encourage à continuer dans cette voix, qui finalement sonne comme une évidence.

En 2007, il lance Offering Records. A travers son jeune label, il défie les frontières avec des formules innovantes où les chanteurs prometteurs et les producteurs en herbe de différentes parties du monde trouvent une rampe de lancement. « C’était la belle époque. » 2012, c’est l’année de lancement de son premier album ; INVOCATION sur BBE Records. Invocation confirme la place solide de Boddhi dans le paysage de la house musique. Invocation est une ode à la musique et à son pouvoir spirituel.

Yoruba Records Osunlade , Yellow Productions de Bob Sinclar , Peter Adarkwah BBE Musique , YellowOrange de Tony Humphries sont quelques labels de musique parmi d’autres qui ont libéré les productions de Boddhi Satva.

« L’art m’a soigné… Je fais de la musique pour séduire,  guérir,  aimer et partager avec les gens. »

 

 

 

Boddhi Satva c’est un mélange de Kora, piano, saxo, flûte, violoncelle, balafon et platines ; mais aussi de Deep house, de rumba congolaise, de R & B urbain et rythmes afro-cubains.

Boddhi Satva est de ceux qui croient en la force de la pensée positive. C’est la Foi qui l’a poussé et c’est ainsi qu’au fil des années, il est arrivé à faire le tour du monde, à mixer dans les plus grands clubs internationaux. Des cabarets au Mali, en passant par certains clubs aux Etats Unis, aux dancefloors en plein air en Afrique du Sud, aux fêtes sur la plage en Espagne, à certains sites au Royaume-Uni, « On a une vie modeste, mais on vit très bien. On n’est pas David Ghetta. » Rire.

Sa musique est généreuse et extravagante, elle raconte des histoires vraies de la vie.

Boddhi espère faire avec certains artistes du Sénégal des projets solides. Quant je lui demande son conseil à l’encontre de la jeunesse, Boddhi me répond : «  Seul le travail paye. Souvent, les rencontres participent à construire les rêves. »

Boddhi est arrivé au Sénégal en Février 2013, par amour de la musique. Il apprécie ce pays, ou il y’a autant de positivité chez les gens. Boddhi apprécie d’avoir rencontrer autant de gens merveilleux, qui le conforte dans ce qu’il fait aujourd’hui. Il a apprécie l’équipe qu’ensemble ils ont fait avec Tchoubtchoub et Grande Ourse, qui en période de tempête, on su garder la tète froide et trouver des solutions. «  Ceux sont des personnes à chérir.  Mes hôtes m’ont fait me sentir à la maison. Et j’ai été content de voir que les sénégalais ont su répondre à l’évènement. Ce qui démontre que ce type de musique a un avenir certain en Afrique.

Du Sénégal, il a aimé l’hospitalité, la nourriture, sa visite à Gorée, qui fut très touchante. Boddhi est un panafricaniste. Il avait envie de rester et espère qu’un jour ce pays sera l’un de ses pieds à terre. Son mot de la fin : « On se revoit l’année prochaine. »

http://boddhi-satva.com/

 

 

 

Boddhi Satva

I met Boddhi for the first time at the Press Conference of OGWeekender, the first afro-house music festival in West Africa.  The Artist came with all the other DJs to attend this premiere in Africa. As part of the organization, Boddhi spent time and energy by TchoubTchoub and Grande Ourse to make this event a success that surprised us…

 As for a lot of people, Boddhi owes his passion for music to his environment. His older brother was a big fan of music, specially Electro music. We’re in the 1980s, when Newbeat, electro music and Hip-hop inspire Boddhi. His brother plays drums whiche boddhi tickles from time to time. Already a sign.

Nevertheless, it’s in his teenage that the future aesthete of Afro-House music who was just 16 started to mix in parties and birthdays. At that time, Boddhi loved what he was doing, but wasn’t strong enough to seriously dwell on music.

Things started to change in 2002. It started with a meeting; Boddhi walks with Albon Miller and stays with him in a flat in Brussels. The legend taught him a lot. Boddhi discovers different Artists from a Disc which particularly marked him a lot, Rader Du’s. Few moments after, Miller and Satva launch together a single « SaiSai Music », in public astonishment. Miller never does featurings. Who’s that Boddhi Satva?

Soon, Boddhi is behind the mic for Radio City Music. He’s an intern when he met Otsanado international Artist and Boddhi’s big idol. From that meeting, Boddhi composes a sound he sent to Otsanado. The last answered in a week and bought the sound. Then his “master”, encourages him to continue that way which was obviously his.

 

 

In 2007, he creates Offering Records. Through his starting label, he defies boundaries with innovating formulas where promising singers and self-made producers from all over the world can express themselves and find a springboard for fame. “It was the good old time”. In 2012n he launched his first album INVOCATION on BBE Records. Invocation confirms his place as sure value of Afro-House music stage. It’s an ode to music and its spiritual power.

Yoruba Records of Osunlade , Yellow Productions of Bob Sinclar , Peter Adarkwah of BBE Musique , YellowOrange of Tony Humphries are few of the different labels that promoted boddhi’s productions.

«Art cured me…I do music to seduce, heal, love and share with people.”

Boddhi Satva is a mixture of kora, piano, saxo, flute, balafon, cello and turntables. But also with Deep House, Congolese rumba, urban R&B, and afro-cuban rythms.

He’s one of those who truly believe to the power of positive thought. Faith drove him and that’s how he reached to travel through the last years, mixing in the greatest places around the world. Cabarets in Mali, clubs in the USA, open dance floors in South Africa, beach parties in Spain, and some other venues in the United Kingdom. “We have a modest living, but we live very well even if we’re not Guetta” (Laughs)

His music is generous and outgoing; it tells stories from real life.

Boddhi hopes he will make solid projects with certain Artists in Senegal. When I ask him an advice he’d like to share with young generations, he answers; “Only working will pay you back. Often, random meetings help you build dreams.”

Boddhi arrived in Dakar in February 2013, for the love of music. He really loves this country where there’s so much positivity in people. The Father of Ancestral Soul, appreciated he met so many outstanding people, that strengthen his willpower to keep doing what he does. He feels so lucky for the team he made with Tchoubtchoub and Grande Ourse who were able to keep calm and focus enough, even in toughest times, to always find solutions.  “They are people to cherish. My hosts really made me feel like home. And I was more than happy to see we had positive feedback from Senegalese public. It means our music has a future in Africa.”

From Senegal, he loved generosity, the food, his visit to Goree Island which was truly moving.

Boddhi is a panafricanist. He really felt like staying and hope one day this country will be his home.

His last word: “See you next year”

http://boddhi-satva.com/

 

 

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