Hot! Transphilosophies – VOIX

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Date(s) - 05/12/2017-08/12/2017
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Transphilosophies – VOIX

Une proposition de Seloua Luste Boulbina à la Galerie le Manège de l’Institut
Français du Sénégal / Dakar, à l’IFAN – Musée Théodore Monod et à l’UCAD

 

A l’occasion du pARTcours 2017, l’Institut français invite la philosophe Seloua Luste Boulbina à concevoir l’événement « Voix – Césaire, Fanon, Senghor ». Du 5 au 8 décembre, en partenariat avec l’IFAN et l’UCAD, elle invite artistes et penseurs à réfléchir ensemble sur le devenir de ces « voix ». Débats, projections, lectures et performances porteront les interrogations qui participent à la construction contemporaine de nouveaux champs artistiques et philosophiques.

 

 

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«  Césaire, Fanon, Senghor. Qui tourne leur voix, qui les écorche de mille crocs de bambou ? Faut-il laisser la parole aux ministres ou aux généraux ? Un homme qui crie est-il un ours qui danse ? Parler, n’est-ce pas exister absolument pour l’autre ? L’écrivain a toujours précédé l’homme de science et le psychiatre, comme le poète, a mieux entendu, en parlant, certaines voix. La décolonisation commence par le verbe, la littérature, les voix « nègres ». Loin d’être enterrés par le mépris, ces hommes « debout » ont, en parlant à la première personne, entendu relever tous les individus rabaissés, écrasés, niés. Les préjugés, les stéréotypes transforment la contingence d’un épiderme, le hasard de la naissance en tragédie du destin.

Ils bouclent les bouches. Comment, aujourd’hui, parler sans interprète ; comment pirater les discours tout-faits, les langues engourdies ; comment faire chanter la nouveauté ?  ». Seloua Luste Boulbina .

 

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Chercheuse associée au LCSP de l’Université Denis Diderot Paris 7 et ancienne directrice du programme au Collège International de Philosophie à Paris, Seloua Luste Boulbina travaille principalement sur la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie). Elle a publié L’Afrique et ses fantômes (Présence africaine 2015) et a récemment coordonné de nombreux ouvrages collectifs, dont Dix penseurs africains par eux-mêmes (Chihab, 2016). Elle a collaboré avec des artistes (Akram Khan ou Eszter Salamon pour la danse ; Kader Attia pour les arts visuels) et conçu le séminaire « Les Artistes parlent aux philosophes » (2015).

En partenariat avec l’IFAN – Musée Théodore Monod et l’UCAD Avec : Alice Cherki, Satoshi Ukai, Romuald Fonkoua, Maurice Amuri (sous réserve), Véronique Kanor, Louisa Babari, Kémi Bassène, Fadel Barro, Ousmane Diakhaté, Mamadou Ba, Bado Ndoye, Didier Awadi, Carole Diop ainsi que Matador, Mouna et Fatim. Projections de : Louisa Babari, Jean-François Boclé, Julien Creuzet, Gilles Elie-dit-Cosaque (prod.), Lucas Erin, Véronique Kanor, Euzhan Palcy

 

Communiqué

 

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