Hot! Road trip to Ndar City

Road trip  to Ndar City

 

 

 

St Louis Aout 2013

Quand on a pensé « sortir de Dakar », il y’a quelques semaines, on s’est dit « Destination Saint Louis, la belle ». On s’imaginait mal partir pour Saly, comme tous les touristes, dakarois ou jeunes de notre génération. On avait envie d’autres choses. Quelque chose de plus authentique, et puis certains de nos potentiels compagnons de route ne connaissaient pas l’ancienne capitale. Ce dernier argument avait suffit à valider la destination au nord du Sénégal, à 267 km de Dakar.

On quitta la Boite à Idée, le Samedi 24 aout à 09h du matin. Dans la voiture Moulaye, FManel, Ahmet, Jetcn Balacier et moi étions enthousiastes et quelques peu excités par ce voyage. Ca fait longtemps que nous avions envie de sortir du brouhaha étouffant de la capitale, prendre l’air était devenu vitale.  La route se passa sans encombre. Deux péages, quelques centaines de bornes, des milliers d’arbres, de dunes plus tard nous étions à Saint Louis. Il était à peine midi.

On trouva sans difficulté l’Auberge de l’Atlantide, ou Sandrine avait eu l’obligeance de nous faire une réservation. Située en face de l’institut français, dans le quartier Nord de l’ile de Saint Louis, L’auberge de jeunesse était nichée dans une charmante maison blanche au volet bleu. Les bougainvilliers tombaient des balcons du premier étage. Cette maison aurait pu être au Mexique, dans le sud de la France, ou sur une rive Grecque. En la regardant, j’avais l’agréable impression d’être en vacances à des milliers de kilomètres de mon quotidien. Après une rapide visite des lieux, on prit possession de nos chambres situées au premier étage. C’était simple et propre. Lits à baldaquins, et moustiquaires aménagaient les pièces…

 

 

Une demi-heure plus tard, on se promenait déjà sur les quais. Je connaissais bien cette ville, j’y étais venu à mainte reprise avec maman, plus jeune et plus tard avec les copines… J’essayais de montrer à mes compagnons de voyage la beauté de cette ile, l’architecture type coloniale et les quelques vestiges du passé.  Quelques photos plus tard, de retour à l’auberge, on prenait un rafraichissement et attendait patiemment Sandrine pour aller déjeuner. Le temps de prendre une douche, la fondatrice d’Undangarou et sa petite fille, étaient arrivées. Elle nous proposa de déjeuner dans le restaurant où elle allait régulièrement, La Linguère.

La Linguère était un restaurant typique saint louisien, sans prétention, mais fort sympathique. Au menu, mes compagnons avaient choisi Yassa poulet et Poisson grillé. Quant à Sandrine et moi, nous primes un mafé, ajusté par un verre de jus de Bissap bien frais. Après le déjeuner, Sandrine nous proposa de prendre le gouter chez elle, un peu plus tard dans l’après midi… On quitta Sandrine et sa fille, pour une petite escapade dans la ville.

Déjà 15h ! On se retrouvait chez Sandrine pour le gouté. La jeune designer nous présenta son fils ainé et me fit visiter son superbe appartement, décoré dans le style Undangarou. Qu’est ce qu’on était bien. Je fumais une cigarette sur le balcon, tout en longueur, aménagé avec par des chaises et quelques plantes. Sandrine nous proposa une glace à la fraise, qu’on dégusta avec grand plaisir. Il faisait chaud, et cette glace tombait à pic ! Notre hôte nous proposa d’aller passer le reste de l’après midi au bord du fleuve Sénégal, à Gandiol, à quelques kilomètres de la ville de Saint Louis.

 

 

Après avoir retrouvé Marie, sa belle cousine et son petit garçon, venus de Dakar, nous partîmes en direction du ZebraBar à Gandiol. Après une bonne demi heure de route, on se retrouvait a l’entrée du parc national de La Langue de Barbarie. Le ZebraBar était un endroit charmant, situé à l’enceinte du parc, il y faisait bon vivre. Arbres et jardins apportaient une fraicheur inopinée. L’hôtel donnait sur les rives du fleuve. C’était parfait.

Après une rapide visite de l’endroit, on prit quelques rafraichissements. Les uns se baignaient, les autres faisaient la sieste dans les hamacs. Je pris quelques photos, avant que l’appareil s’éteigne. Jetcn Balacier donna bientôt aux filles, un cour de Capoeira, sur les rives du fleuve. L’après midi se passa dans la joie et la bonne humeur. En fin de journée, je gravis péniblement, la tour d’observation, située à une vingtaine de mètres au dessus du bar de l’espace. J’y retrouvais les garçons qui admiraient la vue. En effet, on pouvait voir à des kilomètres à la ronde. Le parc et la pointe de la langue de barbarie s’étalaient là sous nos yeux. Je regrettais de ne pas avoir des jumelles, on entendait les oiseaux piaillés. Il devait surement y avoir pélicans et flamants roses.

 

 

21h ! Nous étions de retour à Saint Louis. Fatiguée, je décidais de rester à l’auberge. Mes compagnons de route et les filles partirent diner en ville. Je gardais le petit Kéké et passait une nuit calme, quoique, la chute du lit du petit Kéké me donna des sueurs froides ! Dieu merci plus de peur que de mal. Qu’ils sont solides ces enfants ! Cette nuit me rappela mes années d’étudiantes à Paris, et la petite Lou, que je gardais à l’époque, qui a d’ailleurs du bien du grandir depuis lors…

Dimanche matin, je me réveillais tôt. Il devait être huit heures, quand j’ouvris les yeux. Je me dirigeais péniblement vers la table ou était servis le petit déjeuné. Un café une demi-baguette plus tard, je me mettais devant mon ordinateur et travaillait sur une interview faite quelques jours auparavant.

 

 

Une fois la troupe levée, le petit déjeuné pris, nous fîmes nos bagages. Après avoir payé la note et dis au revoir à Sandrine, nous quittâmes saint louis pour Dakar. Arrivée à 15h30, je retrouvais la Boite à Idée, et Baobab, le chat hébergé…

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