Hot! Mandione Laye Kebe aka Artfreeka

Mandione Laye Kebe aka Artfreeka

 

 

J’ai rencontré Mandione à la Boite à Idée, un après midi de fin Aout. De passage, avec ses amis Djibril Dramé, le photographe fou et Milcos, le styliste addict à la caféine ; Mandione était là pour me parler de son exposition à venir «  l’Emotion Ecrite ». Le jeune artiste était resté calme et patient, presque timide, pendant que je discutais avec Djibril, qui se trouvait être le commissaire de l’exposition, qui débuterait quelques jours plus tard… Après deux bonnes heures de blablatage, mon rendez-vous suivant aller arriver.  Je proposais alors à Mandione de nous revoir dans les jours à venir pour une interview. Il accepta gentiment… Aujourd’hui, en fin de matinée, je reçu de nouveau  Mandione. Autour d’un café et d’un pain thon (de chez Soukey) bien épissé, je débutais l’interview l’artiste pour la plateforme culturelle.

« Je m’appelle Mandione Laye Kebe, j’habite à Malyka, dans la banlieue dakaroise… je suis infographe et en même temps, je fais de la photographie et ceux depuis 2009. »

Mandione étudie les arts graphiques au Média Center de Dakar… Au début la photo n’était chose sérieuse pour Mandione. Il suivait dans le cadre de sa formation un court théorique autour de la photographie. Son professeur de l’époque Alain Julier, munie de son appareil, apprenait à ses élèves les bases de cet art complexe. Cependant personne n’avait d’appareil. Les élèves n’avaient pas accès aux appareils encore très couteux.

 

 

« J’ai toujours aimé la photographie… Mais les choses sérieuses ont commencé au Maroc… » Après sa formation à Dakar, Mandione part pour Casablanca, ou il poursuit ces études en infographie. Là-bas aussi, il suivait un court d’initiation à la photographie. A l’époque, toujours d’appareil, il prenait des photos avec les yeux. Il s’explique : «… J’essayais de capturer des images, de les figer… » Un jour de Match, il rencontre un jeune marocain Mehdi. Après, une longue discussion ils se rendent compte qu’il partage une chose, la passion pour la photo. Mehdi étudiait également cet art. Ayant deux appareils, il propose à Mandione d’en utiliser un, le temps qu’il parvienne à s’en acheter un. « C’est là, que j’ai commencé à prendre des photos… »

Nous sommes en 2012, toujours au Maroc, Mandione rencontre un espagnol nommé Gabriel Camina. « Un ami vraiment spécial pour moi… » Mandione, Mehdi et Grabriel partent en viré à Eljadida, ville marocaine, située à 60 km avec Casablanca. Tous le long du chemin, Mandione prend des photos. Gabriel remarque la passion du jeune infographiste et lui promet de lui offrir un appareil lors de son prochain voyage…  Chose promise, chose due, Michael revient quelques mois plus tard à Casablanca, avec dans ses valises un superbe appareil photo, qu’il offre au jeune photographe sénégalais. « Toutes les choses qui m’a promis, il les a faites… »

 

 

A la fin de sa formation, Mandione rentre au Sénégal, muni de son appareil photo. Au début, il ne prenait pas cela au sérieux, mais face au retour positif des gens devant son travail, des encouragements de sa famille, des messages positifs de ces amis via les réseaux sociaux, Mandione s’applique et va toujours plus loin ses recherches et ses expériences visuelles. « Certains jeunes photographes me soutiennent… Ca m’a poussé et donné le courage d’avancer et de prendre les choses plus sérieusement… »

Le jeune artiste sénégalais met bientôt en place, sa première exposition individuelle, à Dakar. Avec l’appuie de son ami Djibril, qu’il choisit comme Commissaire de l’exposition « l’Emotion Ecrite », ils choisissent ensemble quinze clichés à exposer. « Ce sont mes meilleures photos. Elles dégagent beaucoup d’émotions… Djibril m’appel l’émotionné, c’est comme ca, qu’on a choisit le thème de l’expo.»  Mandione espère recevoir de nombreuses visites. Il espère également que le public sera réceptif et comprendra les émotions émanant des photographies.

Dans dix ans, le jeune artiste espère être marié avec des enfants. Il souhaite poursuivre son métier d’infographe et rêve d’exposer à travers le monde. Il espère continuer à partager avec ses proches sa passion et son art.

 

 

Quand je lui demande s’il a des recommandations à faire pour ceux qui suivent… il me répond avec beaucoup d’humilité : « Je ne suis pas le mieux placer pour donner des conseils aux jeunes photographes… Je suis un jeune photographe mais le secret, c’est d’écouter ces ainées. J’écoute toujours les conseils et les critiques. Le coté technique, ca s’apprend… Mais le plus importants, c’est d’écouter les ainées, ca vous permettra d’avancer. »

Quand je lui demande quel photo le représenterait le mieux, il a du mal à répondre… Mandione aime les instants volés. « Les photos au naturel. Ca dégage quelque chose de fort… et j’aime ca bien le naturel, ca me ressemble. »

Retrouver Mandione : https://www.facebook.com/ARTFREEKA

Exposition espace médina, rue 33*10 : http://www.wakhart.biz/events/artfreeka-presente-lemotion-ecrite/

 

 

S’adresser à Adjaratou Kane

Mandione remercie les gens qui l’ont aidé. Les amis, la famille, sans oublier Djibril Dramé, Willy Kemtane.. Adjaratou Kane, et tous les gens qui suivent ses travaux..

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