Hot! Momo Kouaté

Momo Kouaté présente Urban Touch

 

J’ai rencontré Momo il y’a quelques semaines de çà. L’acteur culturel était de passage à la Boite à Idée, pour me présenter sa structure Hégémony et leur concept Urban Touch. Aujourd’hui dans le cadre de la promotion du premier évènement Urban Touch, prévu au KottonsClub le 21 Février, Momo me retrouve une nouvelle fois à la Gueule Tapée, pour une interview pour la plateforme culturelle Wakh’Art.

 

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Qui est-il ?

«Je suis Momo Kouaté, un jeune sénégalais-africain qui adore la culture urbaine. Avec des amis depuis plus de dix ans, nous échangeons sur la culture urbaine avec une volonté commune de développer ce secteur. Nous avons donc décidé de trouver des solutions et une idée s’est concrétisée : Urban Touch. Ce concept peut avoir plusieurs facettes. »

Urban Touch

« Le premier acte de Urban Touch c’est les show-cases. Nous avions envie de créer une plateforme d’échange et d’expression entre les artistes, mais aussi entre le public et les artistes. L’idée était de donner au public une opportunité de voir les jeunes artistes de la scène culturelle dakaroise et ainsi accéder aux cultures urbaines. Les show-cases sont aussi un moyen de permettre aux artistes de s’exprimer et de toucher un public qu’ils n’ont peut-être pas. Urban Touch, c’est aussi apprendre à tisser des liens entre artistes, pour un meilleur développement.

Urban Touch, c’est également faire revivre la culture dans la rue, créer des activités dans la rue et inviter les gens à participer à ces activités. Ramener l’art dans la rue.

Comment vois-tu cette première édition ?

« La partie la plus compliqué a été l’organisation. Nous avons quelques difficultés mais dans l’ensemble, nous sommes agréablement surpris des retours positifs des gens, des artistes et de nos partenaires. Dès le début, ils nous ont fait confiance et nous ont accompagnés. Nous sommes optimistes de nature, et nous prenons ce premier show-case comme quelque chose de positif.  Quand tu fais quelques choses que tu aimes, ça ne peut qu’être bénéfique. Nous espérons satisfaire le public pour cette première édition, ainsi que nos partenaires. Ainsi peux être, nous pourrons organiser d’autres évènements. »

 

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Que fais-tu dans la vie ?

« A la base je suis financier, je travaillais dans une banque de la place. Mais il y’a peu, je me suis donné un break, pour mettre en place le projet Urban Touch et ainsi faire quelque chose que  j’aime. Certains des acteurs de l’équipes sont comptables, d’autres sont dans le marketing. On essaye de voir ce que chacun peut apporter, selon son domaine de compétences. »

Des ambitions ?

« Nous voudrions que Dakar reprenne sa place et soit une référence en terme de culture sur le plan mondiale. Nous voudrions que les jeunes qui sont à Dakar et qui comme nous essayent de mettre des choses en place puissent être reconnu pour le travail colossale qu’ils abattent. Nous voudrions aussi essayer d’uniformiser un marché en Afrique de l’Ouest. Il ne faut pas avoir peur du travail. Il faut se  donner à fond et garder la Foix. Tout ne dépend pas de nous mais faisons le maximum et le reste viendra… »

Des artistes qui t’inspirent ?

« Ceux qui m’ont influencé… Hum… Le groupe PBS à ces débuts. C’est eux qui m’ont fait découvrir le hiphop et la culture urbaine en générale. Je suis très rap et je me retrouvais dans ce qu’ils disaient .Youssou Ndour, incontournable au Sénégal. Kay Fecc, l’association de danse et Docta. Vu ce qu’il a fait… Respect ! Sans oublié Wakh’Art. Chaque fois que je me réveille, je repense à ces gens et aux actes qu’ils ont posés. Ils influencent ma manière de faire. »

Un conseil ?

« J’aimerais que tout ça, soit perçu comme un acte de partage.  Qu’on le veuille ou pas, nous sommes une génération charnière. On se doit de bonifier les actes des grands hommes qui sont passés avant nous. Pour ça, il faut juste foncer dans le tas et travailler. Si ça ne paye pas pour nous, ça paiera pour nos enfants et les générations futurs qui elles-mêmes pourront bâtir au-dessus des fondations que nous aurons laissé. »

Mots de la fin ?

« La famille est sacré, la jeunesse dakaroise doit être un seul bloc pour faire de grande chose. Essayons de faire les choses comme une famille… et pourquoi pas… ça marchera. »

Urban touche prépare également pour le Mois de Mars une édition spéciale avec des artistes féminines. Rendez-vous sur la page de Urban Touch pour plus d’informations..

 

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