A’mson

posted 21 mai 2015 / No Comments

A’mson,

rencontre avec le groupe sénégalo-suisse.

Amadou Diouf Sarr et Yves Simonin se rencontrent fin 2004 au Festival de Contes et de musiques « Yeleen » à Bobo Dioulasso au Burkina Faso. Amadou est alors membre du collectif sénégalais »Black Thiossane » avec qui il se produit dans de nombreux concerts et festivals en Afrique de l’Ouest. Yves vient faire un remplacement pour le groupe franco- suisse « Abraxas ». Ils se produisent ensemble au sein du Black Thiossane lors de la soirée de clôture du « Yeleen » du 31 décembre 2004.

C’est le début d’une aventure humaine et musicale de dix ans ponctués d’un CD « Bataxal » (le message) enregistré en 2005 à Dakar, d’une tournée d’une cinquantaine de dates en Suisse durant l’été et l’automne 2007, d’une tournée de douze dates pour les alliances françaises en Tchéquie et en Slovaquie au printemps 2009 sans compter les centaines de concerts dans des clubs, des festivals (Paléo 2013), des écoles, des prisons,des radios Couleur 3, RSR1) etc… C’est donc tout naturellement qu’ils décident à la fin de leur aventure avec le groupe Black Thiossane en septembre 2014 de créer le groupe A’mson avec le saxophoniste et flûtiste Claude Junod (qui officiait déjà avec Black
Thiossane). La plupart des morceaux sont composés par Amadou, en effet durant toutes ces années, Amadou compose paralèllement son propre répértoire de chansons en wolof, en anglais, en français qui puise son inspiration dans l’histoire mouvementée de l’Afrique, dans sa culture ancestrale,dans ses espoirs,dans son avenir prometteur…

Issu de la culture Hip-Hop médinoise, Amadou est aussi un observateur de ses contemporains que ce soit en Suisse où il a fondé une famille ou au Sénégal avec lequel il garde de solides attaches et où il retourne fréquemment, pouvant ainsi témoigner dans ses textes des changements fulgurents que sont en train de vivre la société sénégalaise et africaine en
général. La musique du groupe A’mson s’inspire des musiques d’Afrique de l’Ouest mais aussi du Hip-Hop du Reggae, du Jazz, de l ‘Afro-Beat parfois,c’est une musique électro-accoustique qui , bien que structurée, laisse une totale liberté d’expression aux musiciens qui la jouent, tant que le sens du message des compositions d’ Amadou y est respecté. Les percussions sont tenues par deux percussionistes en alternance, Jean-Daniel Stämpfli, complice de plus de trente ans de Claude Junod et Yves Simonin et François Clavel, percussioniste hyper-doué qui a notamment fait ses classes dans la même ville où se sont rencontrés Amadou et Yves, Bobo Dioulasso au Burkina Fasso.

extrait de la bio du groupe A’mson.

Que veux dire Am Son?

« La plupart des compositions du groupe sont l’oeuvre de Amadou Sarr que l’on nomme Amson, au moment de choisir le nom du groupe nous trouvions que A’mson sonnait bien, était court et facile à retenir, que l’on soit de langue française, anglaise ou autre… le nom fait aussi référence à « Ame sone gniake sone »…de plus étant tous francophones c’est aussi un clin d’oeil à l’âme et au Son qui sont le moteur de tout artiste musicien. »

Quels sont vos projets pour 2015 ?

« Dans un premier temps, nous allons finaliser notre C.D d’ici la fin de l’année 2014, pour 2015 nous allons essayer le plus possible de le jouer en public en Europe ou ailleurs, pourquoi pas , d’ailleurs venir le jouer au Sénégal, on se rend compte par expérience qu’il n’est jamais facile d’organiser 1 tournée et que cela prend du temps mais ça serait un réel plaisir de retrouver le public sénégalais et pourquoi pas au Burkina Faso où trois des membres du groupe s’y sont rencontrés il y a dix ans. »

Quel est le concept de l’album ?

« Concernant la vision et le contenu de notre prochain album: La plupart de nos morceaux parlent de l’universalité, du savoir « être ensemble », des valeurs humaines en mettant l’accent sur ce qui nous rassemble en tant que co-locataires de la même planète, que l’on soit d’ici ou d’ailleurs, nous parlons de nos différences en terme de richesses, de l’Afrique qui est notre Terre d’origine à tous, que l’on soit Africain, Européen, Asiatique, Américain…

Les Européens en particulier revendiquent souvent leur appartenance à la civilisation grecque qui serait la Mère de notre civilisation, d’accord… mais si la civilisation grecque est notre mère, alors la civilisation africaine est notre grand-mère !!! »

Quels sont les messages abordés dans ce projet?

« Les textes de nos chansons parlent aussi de la divinité qui habite chacun de nous, peu importe la religion ou la croyance, nous sommes tous les enfants d’Abraham et il nous semble utile de le rappeler en ces temps mouvementés où l’intolérance et le communautarisme amènent l’humanité sur un terrain glissant, voir dangereux. »