Fama Sow

Fama Sow

J’ai côtoyé Fama, durant les années lycée. Nous étions toutes deux au lycée français Jean Mermoz de Dakar. À l’époque, Fama faisait de la Danse. Elle était l’une des jeunes élèves de la chorégraphe Marianne Niox. Aujourd’hui, depuis le jardin de la Boite à Idée, je reçois la belle Fama Sow. Les années sont passées, la jeune fille est devenue une femme artiste, qui a des rêves et des ambitions. Fama continue de danser dès que l’occasion s’y prête.  Devenue danseuse pour la compagnie Artea, professeur de ragga jam, la jeune femme me raconte sa relation avec la danse…

Fama Sow a vingt-trois ans aujourd’hui,  elle sort de l’université de Toulouse, avec une licence en Géographie et Aménagement du territoire. « Je suis rentrée au Sénégal, parce que j’avais envie de continuer mes études, mes expériences professionnelles dans un environnement familier. J’ai trouvé un premier boulot au 221. »

La danse a toujours fait partie de la vie de Fama. Sa mère était professeur de danse. « J’ai commencé à quatre ans… J’ai fait du classique jusqu’à dix ans. Ensuite j’ai pris des cours avec Marianne Niox et j’ai fais du Moderne Jazz jusqu’à dix huit ans. » En France, durant ses études, Fama a fait partie d’un groupe de Salsa puis elle a fait partie d’une troupe de Dance Hall durant deux années.

Aujourd’hui, Fama a une classe d’environ trente filles, âgées de 14 à 18 ans. A Keur Jaraff, depuis cinq mois, elle les reçoit de 17h à 19h. Elle donne aussi des cours de Zumba dans le centre ville de Dakar. « Faire de la danse, ca me défoule… en même temps c’est artistique. Et puis j’aime la musique.» Fama ne se définirait pas comme une danseuse, elle n’aime pas être sur le devant de la scène. Elle préfère l’aspect chorégraphique et critique. « Je suis très timide et très réservée… Je préfère enseigner.» Fama donne également des cours de classique aux petites du primaire de Jeanne d’Arc. Dans un avenir proche, elle aimerait proposer des classes aux Adultes.

« J’aime le Sport en général… Je trouve que c’est important, d’avoir une activité physique régulière.»

Fama a un rêve; faire un grand complexe à la fois sportif et socio-éducatif. Elle voudrait recueillir des enfants en danger et mettre à leurs dispositions ; éducation et alphabétisation, ainsi que différentes formations aux métiers manuels tel que la couture, la menuiserie,la plomberie mais surtout des activités sportives. Fama se rend bien compte qu’un tel projet demande de lourds investissements. Mais elle voudrait faire quelque chose…

« Il y’a pas de sportif sénégalais sur les scènes internationales, alors qu’il y  a tellement de sportif qui pourraient concourir dans le pays… Mais il n’y a pas d’investissements, de structures, d’encadrement … Il y a tout à faire… »

Fama prône le Développement durable sous toutes ses formes !! « Je me sers de tous ce que les gens m’apportent. De tout ce que je lis, des rencontres qui m’influencent forcément. » Fama aimerait acquérir de l’expérience et monter ses projets. La jeune danseuse a plein d’idées et de nombreux projets en tête. « J’ai envie de trouver la chose qui me va me faire vibrer. L’essentiel c’est de ne pas rester dans l’immobilité ! »

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Facebook : Jam Dance Studio

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