Alibéta et son nouvel album Bani Adama
Alibéta
« Bani Adama » La Race Humaine.
Sortie depuis le 06 juillet 2012
J’ai rencontré et interviewé Alibéta, il y’a bientôt deux ans de çà. Je dois dire que j’ai toujours apprécié la musique de cet artiste. Saliou Sarr de son vrai nom à fait du chemin depuis notre première rencontre.
Il multiplie les scènes, et sort son premier album le 06 Juillet 2013. L’album de treize titres, est un produit abouti, mature. J’ai écouté cet album par six ou sept reprises avant de pouvoir écrire ces quelques mots. Aujourd’hui, je l’ai réécouté par un temps de pluie, et je dois dire, que c’était parfait !
Un astucieux mélange de musique Afro aux multiples sonorités et couleurs. Groovy, il l’est, impossible de rester immobile en écoutant Bani Adama : la Race Humaine. Alibéta chante et nous emporte dans un voyage sans fin. Un voyage en Afrique, dans cette Afrique que j’aime, moderne aux influences jazzy et traditionnelle à la fois… Il met en avant le meilleur de cette terre. L’Afrique est le présent et l’avenir.
Bani Adama est aussi une leçon de vie. Alibéta nous rappel nos valeurs et nos devoirs. L’artiste chante d’une voie mélodieuse des textes qui ont du sens. Accompagné de sa guitare sèche et du Nomad Band, il met en exergue nos cultures et les traverse aisément. Alibéta chante en français, wolof, sérère et mandingue.
L’émotion est perceptible du premier titre « Simanama » au dernier « Juhaam ».
Mes titres favoris :
Banleen interprété par Rhapsod et Alibéta ; Bani Adama ; Saaraba ; Ayoo interprété par Fakeba et Alibéta
Je vous invite donc à découvrir cet album. Et surtout faites-vous plaisir.
Note de Katia Touré :
[« Alibeta est une abeille qui bourdonne. Cet artiste Sénégalais butine dans multiples univers parmi lesquels, le théâtre, le cinéma et la musique, son art de prédilection. Le nectar de cet auteur-compositeur-interprète : apporter sa pierre à l’universalité du langage, de la culture mais aussi des représentations. De l’afro-jazz aux chants sérères, de l’afro-roots aux chants mandingues, ce natif de Tambakounda joue sur les influences ouest-africaines les plus pures, use avec humilité de la parole des maîtres Dogons, éblouit par leur cosmogonie. Il chérit les traditions les yeux tournés vers un futur dont il entend déjà la voix pleine de fougue et de témérité. Avec lui, on traverse des frontières insoupçonnées, on apprend tout le sens du mot « oralité ». On l’accompagne aussi dans une foisonnante contemplation placée sous le sceau d’un credo presque spirituel : « Africa is the present »…]
-Katia Touré, Palabres en Jazz pour Alibeta.Net
Retrouver Alibéta sur :
http://www.wakhart.biz/alibeta-2/
https://www.facebook.com/saliou.sarr.585
