Hot! Razia Said

Razia Said

 

 

J’ai rencontré Razia un après midi d’octobre, sur la terrasse due l’hôtel le Djoloff. L’artiste newyorkaise d’origine malgache, de passage à Dakar m’avait alors contacté et proposé un rendez vous. Ca faisait 20 ans qu’elle n’était pas venu dans la capitale sénégalaise. Lors de nos échanges par mail, elle m’avait demandé ou nous retrouver, je lui avais proposé le Djoloff pour son cadre chaleureux et sa vue exceptionnelle. Pendant qu’elle dégustait une série de tapas, nous échangions sur son parcourt, la musique, son passage à Dakar et sur les aspects de la vie Newyorkaise.

Razia Said est originaire du Nord Est de Madagascar, c’est d’ailleurs dans cette région qu’elle organise annuellement un festival pro-environnementaliste. Le festival Wake Up Madagascar qui promeut la danse et la musique Malgache. La musique au service de la nature et de l’environnement, c’est également sur ces thématiques que Razia développe son deuxième album sortie depuis quelques années, Zebu Nation. Album de dix titres parut chez Cumbancha Discovery, un label newyorkais qui promeut les talents émergeants sur la scène internationale. Zebu Nation est un projet musical qui s’inscrit dans l’exploration phonographique d’univers variés allant de la chanson française au Rock, au Jazz, au R&B, aux voies et rythmiques traditionnels malgaches.

 

 

Les voyages ont également beaucoup inspiré Razia, qui a vécu notamment entre quatorze et dix neuf ans au Gabon. Ses parents quant à eux, y ont vécu durant trente et un ans. Le Sénégal lui rappel un peu se pays qu’elle affectionne. Après la France, l’Italie et Bali, Razia choisit New York, et s’y installe. Ca fait maintenant vingt huit années, qu’elle vit dans le quartier de Harlem appelé de West Harlem appelé , Little Senegal. C’est dans ce quartier que l’artiste travail et prépare ses scènes. Cependant tous ces albums sont enregistrés & clipés dans son pays d’origine Madagascar New York et Paris.

Razia finissait son assiette, notre entrevu touché à quasiment à sa fin. Je lui demandais comment été la vie d’artistes à New York. Razia m’explique que les musiciens ne vivent pas de leur musique aujourd’hui, même à New York ou il est difficile de trouver des scènes bien payées. En ces temps difficile, le monde artistique newyorkais ressent particulièrement la crise économique. Aujourd’hui, Razia repense sa carrière. Elle voit les choses différemment. L’artiste contemporain doit lui même s’occuper de son produit. Il est se doit de choisir entre un bon show et une super-exposition médiatique. L’artiste doit s’investir dans sa carrière et la gérer de but en blanc. Razia ne vit pas de son art. Les à cotés payent ces discs et ces musiciens.

Razia prépare son troisième album, Akory, prévu pour Mars 2014. L’album a été murement réfléchit, depuis trois ans maintenant, elle prépare ce projet qui s’intitulera « Comment y arriverons nous? ». En effet, Razia à travers ce nouvel opus cherche des solutions à différentes problématiques liées aux questions environnementalistes. L’album réunira différents titres en anglais et malgache qui tourneront autour de cette problèmatique.

 

 

Je vous encourage à retrouver l’artiste sur son site :

http://raziasaid.com/

Ce fut un plaisir et un honneur de partager ces quelques mots. Bon vent Razia !

Retrouver:

 

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