Hot! Belzo, you better kow

Belzo, « You better know »

Facebook :belzo-o music/jamdong community

Youtube :belzoubetterknow/jamdong community

Links : http://www.youtube.com/watch?v=Yyzz4a7yD1w

Hawk Nation : http://www.youtube.com/watch?v=7-BjIsBBSVQ

Dear ladies I apologize : http://www.youtube.com/watch?v=iU8fEYWppKU

J’ai découvert Belzo, il y’a quelques temps, via le groupe de musique, Jamdong Community, auquel il appartient. A l’époque il vivait et étudiait aux Etat Unis. Je le rencontre il y’a quelques semaines de ça, au Qg, à Sacré Cœur.  Arrivé, depuis peu, Belzo vient de finir ses études… Un soir d’Octobre, accompagné d’un ami, il me retrouve à la Boite à Idée, pour une interview.


Papa Belal Ndiaye de son vrai nom a grandi à Dakar. Belzo, fait du rap depuis onze ans maintenant. Et tout à commencer ici. Quant il était enfant, Belal, et ses amis faisaient des petites prestations pour régaler ses  parents et leurs collègues,  nous sommes en 1998. Les sourires et les encouragements du public, l’ont poussé à aller plus loin.

Pourquoi Belzo ? « Quand j’étais petit, c’était plus cool de mettre un zo à la fin… »  (pluto un surnom k mon donner mes amis a l’ecole et apres c’était belzo-o you better know)

Bientôt il fait partie d’un groupe (SDF : Shady Dogs Family). Sdf né d’une amitié, entre les mc’s du groupe : Kamzo, Meuflow et Belzo.  Ensemble, ils commencent à faire quelques scènes dans les écoles de la capitale.  Jeanne D’Arc puis Les maristes, nous sommes en 2004. Le groupe a un public, de plus en plus nombreux. C’est ce public, qui encourage Belzo a poursuivre. Les premières sessions de studio s’enchainent.  Les sons passent en radio. C’est l’euphorie.  «  C’est à ce moment là, que je suis rentrée dans le rap. »

Après le bac, Belzo va à l’I.S.M (école supérieur de la place). Il étudie et participe à la vie culturelle de l’école. En 2008, il quitte le Sénégal. Il va Aux Etats Unis pour poursuivre et approfondir ses études en business administration. Pendant ces années d’apprentissage. Sa music évolue. Il découvre un autre univers, d’autres inspirations. Les années passent… Aujourd’hui, Belzo a muri, son style de rap a évolué. Etre confronter à un public différent l’a forcé à s’adapter, à se diversifier. « J’ai évolué. J’ai changé dans mon style. J’ai muri »  Au Kansas, il fait de nombreuses scènes. Il est d’ailleurs invité sur des plateaux tv d’émissions locales. Belal produit également un son pour l’équipe de Basket Ball de son université : Hawk Nation, qui est disponible sur le net. Plusieurs fois, il a pensé  à arrêter le rap, mais son public lui réclame toujours de nouveaux textes. « A chaque fois, que je doute, et que je veux arrêter le rap, il y’a quelqu’un qui me dit : « alors pour quand, le prochain son ? » » A New York, l’artiste rencontre un producteur de renom, Kevin Geigel. Ils échangent beaucoup. Belzo tire beaucoup de cette rencontre.

Une autre rencontre marque la carrière de l’artiste. Celle avec le groupe Jamdong Community. Jamdong qui est une contraction de « jaamm », la paix et « dong », seulement ; en wolof. Le groupe compte un panel de Mcs sénégalais : Mo Faya, Free E, Kam, Meuflow, Belzo et Mbarody Lion. Iyane: manager. Mister Thiere : beatmaker et videomaker. Le groupe reste positif, même si tout n’est pas rose. Au-delà d’un groupe, Belzo considère Jamdong, comme une seconde famille. « Au-delà de tout ça je tiens encore à préciser l’amitié qui nous lie! » Iyane Sène.

Jamdong, a sortie un premier projet : Red Alert. La mixtape est sur le marché depuis bientôt un an. Le deuxième projet arrive Gold Medal. Du lourd, apparemment… La plus grande difficulté pour le groupe c’est de continuer à produire ensemble. En effet, les Mcs sont entre la France et le Sénégal. Les projets prennent plus de temps à se mettre en place… « On est soudé, c’est un feeling. On va arriver en force. »

Depuis qu’il est rentré au Sénégal, Belzo réapprend à vivre ici. En quatre ans, les choses ont changé, évolué. Il faut s’adapter. Eux qui faisaient partie intégrante du circuit, sont sortie du milieu de la music à Dakar. Aujourd’hui Belzo reprend peu à peu possession des lieux. Il prépare les projets à venir. Il me fait écouter, quelques titres enregistrés depuis le Kansas.  «  J’ai des tonnes de sons, que j’ai pas encore enregistré. Mais je veux bien faire et prendre mon temps. »

La music pour Belzo, c’est un moyen d’expression, mais aussi un moyen de communication. Belzo raconte ses expériences, son parcourt; tout au long de ses textes.  Il veut partager avec le public, cette partie de lui. Parce que finalement, c’est pour son public, que Belzo continue le rap aujourd’hui. « Je n’arrive pas à quantifier le nombre de fan… et je n’aime pas dire fan, je dis plus tôt friends. Ceux sont des amis, et c’est pour eux que je fais de la musique. » A travers sa music, l’artiste essaye d’insuffler un message, et surtout d’être la voix des sans voix. Belzo ne sait pas ou tous ça, le mènera mais ce dont il est sure, c’est qu’il ne marche pas seul. Sa famille, ses amis, ses fans le soutiennent.

Le mot de la fin : liguey.

«  Dans la vie c’est sa quoi. Liguey. Y’a pas de secret. »

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